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Extrait -Saïd Mekbel :”Une mort à la lettre”Monika Borgmann

Extrait -Saïd Mekbel :”Une mort à la lettre”Monika Borgmann dans Auteurs FRANCAIS ”Une-mort-à-la-lettre”Monika-Borgmann-192x300Titre Saïd Mekbel :”Une mort à la lettre”Monika Borgmann

un extrait de l’avant-propos:
« Lorsque je suis arrivée en Algérie, la peur, les menaces et la violence avaient déjà poussé de nombreux intellectuels à l’exil. Je voulais comprendre pourquoi certains ne cédaient pas à cette peur, à ces menaces, à cette violence, pourquoi ils restaient en Algérie alors que d’autres quittaient leur pays.Lors de mon premier rendez-vous, en novembre 1993, avec Saïd Mekbel, directeur et chroniqueur du quotidien francophone Le Matin, celui-ci évoqua ses liens d’amitié avec le journaliste et écrivain Tahar Djaout et le sentiment d’impuissance absolue qui l’avait envahi lorsque ce dernier avait été assassiné. Il parla des métamorphoses de sa peur et de ses tentatives pour comprendre les raisons secrètes du meurtre de Djaout et des autres. Il plongea dans le passé et se remémora sa vie clandestine sous Boumediene, la torture, et cette absurde relation de pouvoir qu’il avait alors entretenue avec ses bourreaux. Puis il revint au présent et développa dans les grandes lignes sa théorie des « meurtres pédagogiques ». Il réitéra plusieurs fois son désir désespéré de vivre assez longtemps pour pouvoir transmuer son vécu en oeuvre littéraire.
À la suite de cette première rencontre, trois autres entretiens eurent lieu. Je découvris alors un homme qui mettait à nu l’effrayante logique du meurtre des journalistes et des intellectuels et qui se sentait, du fait même de sa découverte, encore plus menacé, encore plus seul. Les interviews elles-mêmes, où se mêlaient le politique et le personnel, cessèrent pour moi – et peut-être pour lui aussi – d’être de simples entretiens journalistiques pour devenir des sortes de « confessions », faisant de moi le témoin de ses pensées. Je ne sais pas et ne saurai jamais pourquoi il s’est prêté à ces aveux.
Le 3 décembre 1994 à midi, dans la pizzeria Errahma, Saïd Mekbel fut atteint de deux balles dans la tête et succomba à ses blessures après un combat de plusieurs heures contre la mort. Un an auparavant, nous avions déjeuné dans ce restaurant, tout proche du Matin, et j’avais pu remarquer les coups d’oeil incessants et nerveux qu’il jetait derrière lui, conscient que lui aussi pouvait un jour devenir une victime. »Fin de l’avant-propos
Monika Borgmann née en Allemagne n’a jamais désigné des islamistes. Que dire de l’Arabe et sa mentalité arabique?Kamel Medjdoub dégustait il ce jour là une pizza au petit restaurant d’Hussein Dey pour signer que ce sont des islamistes et persister en notant:” L’obscurantisme islamiste avait encore frappé?”Said mekbel N’était il pas traqué par la DRS pour ses critiques acerbes à l’égard du pouvoir?un peu d’ honnêteté par respect à la fonction journalistique est à mon avis nécessaire…

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À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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