Paru le :15/06/2005
Editeur : Le livre de poche
Collection :Littérature Doc
ISBN :2253108952
EAN :9782253108955
Nb. de pages :
Quatrième de couverture
Que feriez-vous si, après la femme que vous aimiez, votre enfant était, à son tour, confronté à la mort ? Et si, pour le sauver, on en profitait pour vous proposer les techniques les plus transgressives de la génétique : cellules souches et puis, oui, clonage ? Quelle réponse donneriez-vous, vous, broyé par l’immensité de votre chagrin, face à l’avidité des entreprises de biotechnologie ?
Dans la presse
Le Point, Bernard-Henri Lévy, 19/9/2003: »Conte philosophique? Fable politique? Polar? Science-fiction? Détournement ironique des rêveries raéliennes postmodernes? Roman sur le fanatisme et ses carnages? Le livre d’Anouar Benmalek (Pauvert) , Ce jour viendra, est tout cela à la fois. Il nous parle, dans le même souffle, de l’Algérie des GIA et des effroyables perspectives offertes par la science du vivant. Et il y a dans ces cinq cent pages, il y a dans l’histoire de cet enfant témoin du meurtre de sa mère par un commando d’islamistes puis victime d’un accident qui lui détruit la moitié du cerveau, l’un des tons les plus étranges, les plus originaux de cette rentrée. Biophysique et métaphysique. Futurologie appliquée. La mort et son clone. « Ce jour viendra » -ou comment l’espèce humaine est en train de se détacher de l’humanité. »
Le magazine Littéraire, Bernard Fauconnier, septembre 2003: » Ce Jour viendra est un roman fort dont on sort fortement sonné, comme d’une traversée mouvementée, après une lecture d’une intensité constante. Le livre refermé, on se demande si ce titre aux accents prophétiques résonne comme une menace, une mise en garde, une espérance… Ce jour viendra ose explorer la complexité du réel et animer des mondes, orient et occident, Afrique er Amérique; il propose de multiples questionnements, brasse des destins aux prises avec de grands enjeux contemporains, et déploie un récit construit comme une tragédie… Ce jour viendra nous parle de la passion, de la douleur du manque, de l’amour absolu d’un père pour son fils… [Benmalek] excelle dans l’évocation des sensations (érotiques notamment), de la violence du désir et des sentiments. Ses dialogues, gouailleurs, puissants, campent des personnages inoubliables. Son récit, chauffé à blanc, atteint à un degré de tension à la hauteur du propos… Peu d’auteurs, ces temps-ci, s’engagent avec une telle audace, une telle foi dans le romanesque et ses pouvoirs pour poser les questions qui font mal et défendre la part menacée de l’humain… »
Livres-Hebdo, Jean-Maurice de Montremy, 20/6/2002: « … De l’âge des cavernes à l’Amérique des biotechnologies, en passant par le terrorisme islamique, Anouar Benmalek tente un saut périlleux. Et le réussit avec un roman d’amour-passion… Ce jour viendra se lit d’abord comme une passion d’amour. L’amour de Driss pour sa femme Leïla -massacrée par les terroristes- et pour Mehdi, leur enfant bègue, sans doute surdouée. C’est aussi l’amour de Driss pour une Russe, perdue avec lui en Californie… Une réflexion audacieuse sur le genre humain… Reconnu en France après le succès rencontre par Les Amants Désunis (Calmann-Lévy, 1998), Anouar Benmalek confirme ainsi son originalité… »
Le Parisien, Bérengère Adda, 4/11/2003: « … Linda Cassou, de la librairie Antipodes, à Enghien [...] recommande Ce jour viendra d’Anouar Benmalek (Ed. Pauvert). « Nous sommes fans de cet auteur, prof de maths dans la région parisienne, car il allie des thèmes brûlants d’actualité à une poésie dans l’écriture qui vient directement de la littérature arabe. Nous l’avons invité plusieurs fois et c’est vraiment une personne d’une incroyable humanité, à l’écoute des gens, qui voudrait que le monde aille mieux. Avec ce livre, il entrecroise le destin d’un homme qui a perdu sa femme dans un massacre et celui d’une jeune fille venue de l’Est, le tout sur fond de manipulation génétique… »
Jeune Afrique/L’Intelligent, Nicolas Michel, 21/9/2003: » Avec Ce jour viendra [...], Anouar Benmalek s’impose comme un écrivain au souffle puissant. Sans complexe, l’auteur des Amants Désunis et de l’Enfant du peuple ancien ose tout: le mélodrame, l’anticipation scientifique, l’érotisme, l’amour, la politique… Anouar Benmalek démontre que le romanesque peut encore se saisir de grands sujets… «
La Montagne Libre, 8/11/2003: « … Habité par des personnages aux émotions déchirantes, tragiques, le livre entreprend, dans la tradition des grandes causes chères à Anouar Benmalek, un questionnement dont la portée universelle renvoie aux incertitudes de notre temps… Roman d’amour infini… »
2 mars 2012
Anouar Benmalek