Paru le :13/02/2002
Editeur auvert
Collection :
ISBN :2720214582
EAN :9782720214585
Nb. de pages :
Quatrième de couverture
C’est à Moscou, au temps des » bourses rouges « , que Chaïbane, étudiant-ingénieur algérien, rencontre Nawal, une Palestinienne, étudiante en médecine.
Chaïbane tombe amoureux d’elle. Elle lui parle de son père et de son frère, égorgés par une milice libanaise. Mais, très vite, il perd sa trace. Il emprunte de l’argent et part à sa recherche en Syrie, dans l’enfer des camps de réfugiés, puis au Liban. Dans sa quête pour retrouver la jeune femme, il sera le témoin des pires folies humaines : nationalismes, fanatisme, vengeance sordide, mépris et destruction.
Avec, toujours, en toile de fond, la » malédiction » d’être Arabe à la fin de ce vingtième siècle de fer, de sang et d’égorgements. Mais en même temps, et parfois dans le cœur des mêmes personnes, Chaïbane rencontrera la bonté, la tendresse, une soif d’amour infinie. Entre Moscou et Beyrouth, Damas et Samarkand, un grand livre d’espoir et de désespoir.
Dans la presse
Dajaïr2003.com, Olivia Marsaud, 10/3/2003: « … Les lecteurs qui ont aimé ou adoré Les Amants Désunis et L’Enfant du peuple ancien retrouveront l’écriture d’Anouar Benmalek, cette virtuosité entraînante qui prend aux tripes, mêlant douleur et plaisir… »
LeLibraire.Com, 28/10/2002: « …Un beau livre, pour croire désespérément en un monde meilleur… »
Musique3, RTBF, Dolorès Oscari, 6 octobre 2002: « … Anouar Benmalek est, semble-t-il, un paradoxe vivant. En lui, trois personnages cohabitent dans un enrichissement mutuel. L’un est mathématicien, fin spécialiste des phénomènes aléatoires qui consistent en la recherche des » lois » du hasard. L’autre est écrivain et chroniqueur, doté d’un sens du romanesque fulgurant et d’une écriture au scalpel. Le troisième enfin est un homme engagé qui, en Algérie d’abord et ailleurs également, se bat contre la torture, l’intégrisme musulman et pour une meilleure compréhension du monde arabe. Un monde auquel il est profondément attaché, tout comme Chaïbine, le héros de L’Amour loup
Cahiers Robinson, n°12, 2002, Christiane Chaulet-Achour, Université d’Artois: « … L’Amour loup, superbe roman… »
Lettre de Mohammed Dib, 14 février 2002: » C’est un livre formidable que L’Amour Loup! Il chie sur tout ce qui est convenu être un roman, il chie sur l’esthétique, la morale, la religion, la civilisation, pour ne s’attacher qu’à ce chien qu’est l’homme, surtout s’il est arabe, et cette chienne qu’est la vie, et pourtant il hisse le roman à un niveau rarement atteint dans quelque littérature que ce soit au monde. Par mon turban, tu peux être fier de toi. Et tu as rudement bien fait de tirer ce roman de la fosse à purin de l’Harmattan. Mais figure-toi que, dans un premier temps, j’ai cru qu’il s’agissait du livre dont tu me disais dans ton mot d’il y a quelques jours que tu commençais tout juste à l’écrire et j’ai failli tomber sur le cul quand je l’ai reçu. Bien à toi, cher, et que L’Amour Loup rencontre le succès qu’il mérite, amplement. »
Le Magazine Littéraire, Daniel Martin, avril 2002: « … Les camps palestiniens sont des lieux que le roman fréquente peu. Ce qui fait de L’Amour Loup une remarquable exception… Des sentiments, du suspense… La tragédie n’est pas loin… »
Lire, Ingrid Merckx, mars 2002: « … L’Amour Loup à son début déroute, puis, au chapitre trois, il happe… Pas de larmes ni de leçon de morale dans ce récit, tantôt ctu tantôt désabusé… Les personnages [...] mettent en avant des réactions, la complexité des situations et des sentiments… »
Ouest-France, Christine Brulé, 31/3/2002: « …Dans L’Amour Loup, Anouar Benmalek raconte ces sentiments humains qui survivent dans l’horreur et dit combien il est difficile de se prémunir contre la haine en soi. Un livre qui donne envie, vraiment, de s’intéresser au monde… »
L’écho du Centre, Jacques Morlaud, 2à/3/2002: « … Terriblement d’actualité… Grande importance aux personnages secondaires… »
Côté Femmes, Françoise Huart, 27/3/2002: « … doté d’un sens du romanesque fulgurant et d’une écriture au scalpel… quête de l’amour fou dans un Liban déchiré par la guerre civile. Un cri de désespoir, un souffle d’espoir… »
L’Est Républicain, 15/10/2002: « Un coup au cœur… »
Radio France: » Coup de cœur de Radio France: Anouar Benmalek mêle avec une grande maîtrise la tradition de la poésie arabe, les procédés du conte et le récit réaliste pour dire le chatoiement douloureux et complexe de l’Orient… «
2 mars 2012
Anouar Benmalek