Paru le :26/02/2003
Editeur : Le livre de poche
Collection : Littérature Doc
ISBN :2253154326
EAN :9782253154327
Nb. de pages :
Quatrième de couverture
Queensland, nord-est de l’Australie, décembre 1918. Une odeur de printemps salé. Kader, bouleversé, regarde le corps défait de sa femme Lislei, mourante. D’étranges dieux ont présidé à leur rencontre. En 1870, Lislei, l’Alsacienne, est emportée dans la tourmente sanglante de la Commune, tandis que Kader, l’Algérien, est fait prisonnier au cours de la révolte des tribus sahariennes contre les colons français. Tous deux sont déportés en Nouvelle-Calédonie et réussissent à s’évader sur le même rafiot se dirigeant vers l’Australie. A son bord, ligoté, gémit un drôle de petit garçon : Tridarir. Dernier représentant des aborigènes de Tasmanie exterminés par les colons australiens, l’orphelin courageux tente de retrouver les mythiques Sentiers des Rêves de son peuple…
Roman d’aventures et d’amour à couper le souffle, L’Enfant du peuple ancien entraîne le lecteur aux confins d’une humanité très lointaine, nourrie de rêves magiques et fondateurs… Ce voyage initiatique, conjugué à une traversée délicieusement romanesque de l’Histoire, confirme l’humanisme désarmant d’Anouar Benmalek.
Plusieurs fois primé, ce livre a reçu le prix RFO 2001 et le prix RTBF 2001.
Dans la presse
Le Monde, Jean-Luc Douin, 22/9/2000: « … L’enfant du peuple ancien n’offre pas seulement la trame d’un magnifique scénario [...]; Anouar Benmalek y déploie son talent à ancrer des histoires d’amour fou dans un contexte de terreur, à déminer les violences du siècle en leur opposant un contre-pouvoir romanesque fulgurant, à base de sensualité et d’universalité… Un roman d’amour et d’insurrection. D’une violence charnelle (entre blasphèmes et érections poétiques) pour dire le scandale des corps aimantés par le désir et séparés par la mort… »
Le Magazine Littéraire, Jean-Paul Dollé, septembre 2000: « … Ce roman, aux innombrables rebondissements, se dévore… Lisez ce palpitant roman d’aventure et d’amour. C’est un très beau livre… »
France deux, Geneviève Moll, journal télévisé, 15 septembre 2000: « … Un roman magnifique et poignant, un amour infini de l’humain… »
Epok, 9/10/2000: « … Anouar Benmalek nous entraîne, page après page, dans les bas-fonds de l’espèce humaine… Les mots font mal, vrillent, fouillent et pourtant la vie continue, portée par un amour immense, plus fort que tout, une volonté farouche qui nous ouvrent les portes de la dignité, de la première à la dernière phrase, et même bien après. Un livre que vous aurez du mal à oublier… »
Page, septembre 2000: « … Les personnages d’Anouar Benmalek illustrent à merveille les ambiguïtés du cœur humain, la douleur inextinguible de l’exil. Ce beau roman projette en outre une lumière crue sur un génocide plus que méconnu, celui des Aborigènes… »
2 mars 2012
Anouar Benmalek