Paru le :16/04/2002
Editeur ifference
Collection :Minos
ISBN :2729114068
EAN :9782729114060
Nb. de pages : 224
Quatrième de couverture
A la dernière page de ce roman, Eid, le héros a tout oublié. Et d’abord il a oublié son nom. Il a été envoyé à l’étranger, en mission par son gouvernement. Il l’a oublié aussi. Et oublié pourquoi. Il a, dans l’opulante ville où il esdt chargé d’exercer ses activités, surpris un secret, un terrible secret. Il l’a oublié. Et oublié qu’on le paie, – qu »il a chèrement payé pour cela. Oublié qu’il a dans cette même ville rencontré une femme extraordinaire et oublié toute l’aventure, extraordinaire, elle aussi. Il a tout oublié. Oublié jusqu’a l’exil où désormais il vit sans mémoire. Lui-même, son pays semble l’avoiur oublié lâ. Il se souvient juste d’un titre de film et d’un prénom féminin. Tout à la fin. Qu’est-il arrivé cet homme ?
Dans la presse
« La poésie baigne l’œuvre de Mohammed Dib, dont la langue et les thèmes ne cessent de tendre à une sorte de plénitude. Des Terrasses d’Orsol on voit très bien se déployer, avec les ressources d’un lyrisme très sûr, cet horizon captivant à force d’incertitude, troublant par sa beauté et qui est le sien depuis toujours. On peut songer au Rivage des Syrtes. Mais le roman de Dib recèle plus de folie, et plus d’inquiétude aussi que la grande fable de Gracq. On y est pris par un charme, par le pouvoir d’évocations radieuses, par le tragique éclatant d’une disparition : identité, mémoire. Il serait temps, enfin, de consacrer la permanence d’un talent. »
Claude Michel Cluny, Le Quotidien de Paris.
2 mars 2012
Mohammed Dib