Paru le :11/02/2005
Editeur hebus
Collection :Litt.etr.
ISBN :275290052X
EAN :9782752900524
Nb. de pages :
Quatrième de couverture
Une caravane de marchands demande asile pour quelques jours à une tribu de nomades, dans la région des Azguer. On leur accorde l’hospitalité, ainsi que le commande la loi du désert…Sitôt les nouveaux venus n’ont rien de plus pressé que de construire sous le nez de leurs hôtes une cité en dur où ils se livrent bientôt à mille trafics. Oublieux de l’antique enseignement des « mages », les esprits faibles se laissent séduire et finissent par enfreindre la promesse qu’ils avaient faite aux esprits du désert : celle de renoncer à la possession de l’or, valeur perverse réservée à « Ceux de l’Autre Monde ». La vengeance des esprits sera terrible. Le vent de sable va souffler pendant une année entière, rappelant que l’homme, lors même qu’il croit avoir les moyens d’asservir la nature, n’est jamais le maître du jeu…
Ibrahim Al-Konî est en train d’imposer l’une des rares œuvres de langue arabe offrant une lecture du monde qui ne se réduise pas à celle de l’Islam. Ce Libyen de culture Touareg propose aux lecteurs du monde entier une littérature intemporelle de dimension universelle, fondée toute sur une inquiétude foncièrement moderne : notre désir inavoué de détruire le monde.
A l’opposé des fondamentalistes musulmans, il est l’un des rares romanciers en sa langue qui cherche à inventer une autre littérature arabe. Les Mages, qui ont connu un grand succès en Allemagne (le livre a été couronné par le Prix de Littérature du canton de Berne), sont considérés comme son chef-d’œuvre.
Extrait du livre
Tel ignore le parfum de la vie qui n’a pas respiré l’air des montagnes.Là-haut, sur les cimes dénudées, il s’approchait des dieux et, libéré des entraves du corps, il parvenait, juste en tendant la main, à décrocher la lune et à cueillir les étoiles.De cet endroit, il aimait observer les hommes sur leur humble et basse terre, qui couraient en tous sens comme des fourmis et qu’il croyait accomplir des merveilles. Mais il lui suffisait de redescendre à terre pour ne plus voir en eux que de pauvres hères qui creusaient sans relâche et ne récoltaient que du vent.Comme leur gesticulation paraissait ridicule et laide, vue d’en haut !De la fière chaîne des Akakus, deux montagnes légen-daires se séparent et s’enfoncent dans le désert. L’une s’étend vers le sud, au pied de la chaîne mère, et si elle paraît moins haute que sa soeur égarée, comme elle, elle veut atteindre le ciel par deux murailles puissamment élevées, tandis que l’autre, couchée sur le versant nord de la plaine, déchire majestueusement la nue de ses sommets tristes et obscurs, dressés comme quatre hautes tours.Le crépuscule inondait de pourpre les solitudes du couchant, et des nuages stériles s’étiraient en lambeaux au fil de l’horizon.
15 juillet 2017 à 16:24
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gl
15 juillet 2017 à 17:11
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