Quand les règles donnent mal au ventre, on peut alléger cette dernière avec une solution naturelle et maison. Il faut faire bouillir une feuille de chou dans de l’eau et la mettre chaude sur le ventre. Compléter par des petits massages autour du nombril et la douleur sera moindre.
Citations
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« Ceux qui recherchent la joie récoltent la douleur. »
de Alexandra David-Néel
« Toute douleur qui n’aide personne est absurde. »
de André Malraux
« La douleur est l’auxiliaire de la création. »
de Léon Bloy
« La douleur est aussi nécessaire que la mort. »
de Voltaire
« Toute douleur qui ne détache pas est de la douleur perdue. » de Simone Weil
Extrait du La Pesanteur et la grâce
« Toute douleur qui ne détache pas est de la douleur perdue. » de Simone Weil
Extrait du La Pesanteur et la grâce
« Pendant que tu soignes les blessures, la douleur est un remède à la douleur. » de Proverbe latin
« La jalousie est aussi une douleur physique. »
de Daniel Poliquin Extrait des Visions de Jude
« Raccommoder sa douleur avec des proverbes. »
de William Shakespeare Extrait du Beaucoup de bruit pour rien
« La douleur, c’est le vide. »
de Jean-Paul Sartre Extrait des Situations
« La torture interroge, et la douleur répond. »
de François Raynouard Extrait du Les Templiers
« La douleur embellit l’écrevisse. »
de Proverbe russe
« La douleur passe, la beauté reste. »
de Pierre-Auguste Renoir
« La volonté est aveugle, la douleur myope. »
de Ernst Jünger [+]
-.« La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. »
de Proverbe chinois
-« Chaque douleur est une mémoire. »
de Eric Fottorino Extrait du Un territoire fragile
5 mars 2012 à 2:24
Quand la douleur nous tenaille …
Tout le monde a fait l’expérience de la douleur.
Aiguë, elle peut avoir une fonction protectrice; chronique, elle peut être à l’origine d’une réelle dégradation de l’état d’un malade, si bien que la douleur chronique est reconnue aujourd’hui comme une maladie à part entière …
La douleur est omniprésente dans l’histoire humaine.
L’homme recherche depuis longtemps le moyen de l’apaiser ou au pire de la contrôler. Il n’est pas simple de définir La douleur. La meilleure définition est celle apporté par l’Association Internationale pour l’Etude de la Douleur :
» La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle, désagréable, associée à une lésion tissulaire, réelle ou potentielle, ou encore une expérience décrite en termes d’une telle lésion. »
Ceci mérite certainement un commentaire car tous les mots ont leur importance et rendent compte de la difficulté à définir et, donc aussi, à soigner une douleur.
Subjectif d’abord !
C’est une expérience : il s’agit donc d’un événement vécu personnellement. Il est difficile pour une personne d’exprimer ce qu’elle ressent et, réciproquement, il n’est pas simple pour un médecin ou un autre professionnel de la santé d’interpréter les paroles de celui qui souffre. Plusieurs termes peuvent venir interférer. Ainsi la détection d’un stimulus périphérique (p.ex une brûlure), sa transmission et sa transformation en un message nerveux se regroupent sous le terme médical de » nociception » (avec la racine latine « nocere » : nuire). Cependant, cette transmission de la douleur n’est pas la douleur elle-même. Ainsi, certaines personnes qui ont été amputées d’un membre éprouvent des douleurs sur le membre absent alors que par définition toute transmission de la douleur est impossible puisque l’organe douloureux, n’existe plus. A l’inverse, un phénomène douloureux périphérique peut être transmis et perçu sans engendrer de la douleur : c’est l’analgésie. C’est ce qui se passe lors des anesthésies locorégionales de plus en plus souvent utilisées pour des interventions chirurgicales de moyenne importance afin d’éviter les désagréments des anesthésies générales. Le chirurgien incise le peau, ce qui est un stimulus hautement douloureux, mais le patient ne ressent rien car les voies de la transmissions ont été, pour un moment, bloquées par un produit anesthésique. Enfin, pour qu’il y ait douleur, il faut impérativement que le message reçu soit désagréable car si la perception n’est pas désagréable on parlera alors de » paresthésie » ou sensation anormale.
En fait, le message douloureux qui est transmis ne sera ressentit comme tel qu’en fonction de l’expérience sensorielle et émotionnelle engendrée chez une personne donnée à un moment précis.
En effet, notre sensibilité à la douleur peut varier au cours du temps. Elle dépendra, par exemple, de l’état d’éveil du sujet et de son attention.
Définir, évaluer et traiter la douleur ne sont pas des démarches aisées car il s’agit d’une expérience très personnelle que les intervenants extérieurs ne peuvent appréhender qu’à travers leur propre vécu.
C’est ainsi que le sujet peut, dans une certaine mesure, opérer une sélection dans les sensations qu’il reçoit. Il est ainsi possible de réaliser des interventions chirurgicales sous hypnose ou en utilisant certaines méthodes de relaxation. La sensation douloureuse sera aussi déterminée par d’autres facteurs comme la mémoire, les expériences passées… » Craindre de souffrir, c’est déjà souffrir » disait Montaigne.
Lésion objective ?
Une douleur correspond souvent à une lésion. Celle-ci peut être » réelle « , l’exemple le plus connu est la brûlure. Certaines douleurs peuvent paraître disproportionnées par rapport à la lésion comme dans le cas d’un calcul rénal. Par ailleurs, la lésion peut n’être que potentielle, si effectivement la douleur a permis que l’on ôte la main avant que la peau ne soit vraiment brûlée. Dans ce cas, la douleur constitue un excellent moyen de protection.
Certaines personnes souffrent de ce que l’on appelle l’analgésie congénitale. Il s’agit d’une maladie génétique très rare. Comme son nom l’indique, ces personnes ne connaissent pas la douleur.
Ceci peut sembler un avantage mais elles se blessent, se mutilent, se brûlent, se fracturent des membres, présentent des infections importantes… sans s’en rendre compte. Elles présentent des lésions articulaires précoces car elles ne ressentent pas le besoin de s’asseoir,… Tous ces préjudices sont découverts trop tard. Elles meurent souvent assez jeunes !
Les voies de la transmission douloureuse
Pour bien comprendre le processus douloureux et sa complexité, il est nécessaire d’appréhender d’une part quelques bases tant en ce qui concerne le trajet de l’influx nerveux que les moyens de transmission. Durant très longtemps après la démonstration cartésienne, on a cru que l’influx nerveux douloureux était transmis par une voie spécifique unique à un centre de la douleur unique lui aussi. La réalité est bien plus complexe.
La stimulation douloureuse est transmise jusqu’au récepteur nociceptif qui transmet l’information d’une part à la moëlle épinière et d’autre part au tronc cérébral. (voir fig. 1)
C’est ce dernier qui est responsable du réflexe d’évitement , d’une manifestation motrice (on retire la main) ou végétative (vomissement). Ceci n’arrive pas directement à la conscience. Ces informations sont transportées par des fibres nerveuses rapides.
Pour arriver jusqu’au cerveau l’influx nerveux doit emprunter une voie plus lente passant de la moëlle épinière au thalamus et de là jusqu’au cortex pour analyse. C’est là que sera interprétée la nociception comme sensation douloureuse et c’est grâce à ce cheminement qu’un apprentissage sera possible. En tout, ce processus complexe n’aura pas pris plus que quelques fractions de secondes …
L’apparition de la douleur et l’installation du processus douloureux sont des processus très complexes faisant intervenir de nombreux circuits nerveux et de nombreuses substances. Certaines vont favoriser la survenue de la douleur, d’autres vont tenter de l’inhiber.
Comment naît la douleur au niveau de la lésion tissulaire ?
Il est important aussi de connaître les substances impliquées dans le processus douloureux car celles-ci peuvent constituer autant de cibles thérapeutiques pour tenter de diminuer ou d’annihiler la douleur.
Toute lésion d’un tissu provoque un bouleversement chimique. Certaines substances seront libérées par les cellules lésées. Ces substances sont capables d’induire un influx nociceptif. C’est le cas pour l’histamine ou l’acétylcholine par exemple. D’autres substances sont transformées, comme les prostaglandines, et sensibilisent les terminaisons nerveuses aux substances provoquant la douleur. Les prostaglandines sont transformées par les fameuses cyclo-oxygénases. Tous ces processus constituent autant de possibilités d’interagir. A noter que ces mêmes prostaglandines jouent également un rôle facilitateur de la transmission de l’influx nociceptif au niveau central. Dans le même temps, des molécules antidouleur propres à notre corps seraient inhibées.
Attention à la persistance des douleurs
La douleur aiguë est donc utile, protectrice. Mais le temps joue un rôle négatif. Classiquement, au-delà de 3 à 6 mois, on ne parle plus de douleur aiguë mais de douleur chronique. Pour la prendre en charge, votre médecin veillera d’abord à traiter la cause, quand c’est possible. Dans le cas contraire, il visera un traitement purement symptomatique. Cependant si la douleur persiste alors que le traitement est bien adapté, il évoquera un « Syndrome Douloureux Chronique ». Le terme « syndrome » signifie « regroupement de symptômes (de signes cliniques) n’ayant pas forcément de rapport entre eux ». De fait, la personne qui souffre depuis de longs mois, voire des années, peut présenter des manifestations physiques, psychologiques, sociales et comportementales très diverses. Dans ce cas, plusieurs traitements ont déjà été souvent entrepris sans vraiment de succès. A la douleur vient s’ajouter une réelle détresse psychologique qui renforce encore l’impact de la douleur sur le quotidien de cette personne et de son entourage. Aujourd’hui, beaucoup de médecins considèrent la douleur chronique comme une maladie en soi, quelle que soit son origine : douleurs articulaires, migraines, lombalgies,… Or le passage de la douleur aiguë à une certaine persistance et au syndrome douloureux chronique, se fait presque insensiblement comme dans un continuum, une spirale douloureuse dans laquelle s’enfonce lentement le patient. C’est tellement vrai qu’il est bien accepté aujourd’hui qu’un traitement efficace de la douleur aiguë permettrait d’éviter l’évolution vers un syndrome chronique !
Evaluer d’abord…
Avant d’entreprendre un traitement et durant sa poursuite, l’évaluation de la douleur constitue un élément essentiel pour le médecin d’une part afin de savoir si la prise en charge est efficace et, pour le patient d’autre part, car cela lui permet de se rendre compte de l’évolution de son état. Cependant, tout comme pour la définir, évaluer une douleur est extrêmement difficile. D’abord parce que le patient ne peut pas toujours s’exprimer (c’est le cas d’un nourrisson, par exemple); ensuite, parce qu’une évaluation de la douleur cancéreuse ne sera pas adaptée à celle d’une douleur articulaire ; enfin, la douleur est une expérience à caractère personnel, avec donc beaucoup de subjectivité… Pour aider à l’obtention d’un résultat valable, le médecin ou, mieux, l’équipe médicale multidisciplinaire, dispose d’une série d’échelles d’évaluation : numérique verbale ou visuelle. L’échelle visuelle analogique est intéressante car elle permet rapidement de fixer le niveau de douleur entre deux extrêmes : » absence de douleur » et » douleur maximale imaginable « . Elle présente en outre l’avantage d’être utilisée aussi bien avec des enfants qu’avec des personnes plus âgées ne pouvant plus parler. Cependant, elle présente l’inconvénient d’être nettement influencée par l’état psychologique du patient au moment de l’évaluation. Ceci signifie que le personnel soignant devra répéter et varier l’utilisation de ces échelles.
Traiter ensuite !
Le traitement proprement dit de la douleur veillera, on l’a dit, à traiter la cause quand c’est possible. Dans le même temps, un traitement antidouleur ou antalgique sera aussi proposé. Vu l’importance des différentes composantes cognitives, comportementales,… dans la survenue et le maintien du processus douloureux, il est non seulement important de réduire ou d’anéantir la douleur mais encore empêcher qu’elle ne revienne.
Dans un passé pas si lointain (10 ans), on hésitait à maintenir les patients cancéreux sous morphine sans raison médicale sérieuse.
On sait aujourd’hui qu’une douleur non traitée ou insuffisamment traitée engendre anxiété et dépression. Elle aggrave l’état de santé du malade.
Le traitement rapide et efficace de la douleur est essentiel quel que soit le type de douleur, l’état ou l’âge du patient. Cette prise en charge devra souvent être menée de manière multidisciplinaire alliant médicaments et d’autres mesures prenant en considération les autres composantes de la douleur (cognitives, comportementales,…).
L’Organisation Mondiale de la Santé a défini trois paliers successifs permettant de dominer la douleur selon des critères laissés à l’appréciation du praticien (fig2). Le deuxième palier entre les médicaments non morphiniques du premier palier et les morphiniques forts du troisième, est essentiel car c’est lui qui durera le plus longtemps dans la prise en charge de la douleur chronique.
A côté de ces analgésiques classiques, les traitements anti-inflammatoires non stéroïdiens, y compris la dernière génération (Coxibs) constituent une autre forme de traitement. Ils agissent en en réduisant l’inflammation, comme leur nom l’indique, mais également en réduisant la production de prostaglandines, ce qui entraîne un effet analgésique.
Agir aussi sur le cerveau
La démonstration faite par John Vane, Bengt Samuelsson et Sune Bergström que les AINS agissent au niveau périphérique en inhibant la production de prostaglandines, leur a valu le prix Nobel de Médecine en 1982. Or, depuis peu, la démonstration a été faite que les cyclooxygénases 2 agissent aussi au niveau central en produisant des prostaglandines directement au niveau de la moëlle épinière. La difficulté majeure pour agir à ce niveau est de passer la barrière de protection entre le cerveau et le reste de l’organisme. De nouveaux Coxibs à action centrale ont été mis au point aujourd’hui et ont déjà montré leur efficacité sur des douleurs tant aiguës que chroniques. Ceci constitue donc une arme de plus dans l’arsenal thérapeutique
antalgique.
A côté des médicaments, la chirurgie peut se révéler aussi d’une aide précieuse mais doit être réservée aux douleurs chroniques résistantes à tout autre traitement antalgique. D’autres traitements faisant appel à la stimulation électrique au réchauffement ou au contraire au refroidissement de l’endroit douloureux sont aussi possibles et peuvent constituer une aide supplémentaire précieuse.
Aiguë ou chronique, la douleur constitue une situation clinique fréquente nécessitant une réaction thérapeutique rapide et souvent une prise en charge
Pierre Dewaele
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5 mars 2012 à 2:25
http://www.opladis.be/display/content_050/050020_00024.htm
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