Culture : Le coup de bill’art du Soir
Ce n’est pas parce qu’on ne les voit pas qu’il n’existent pas. Si on ne rencontre pas de «ravers» dans les rues d’Alger et d’Algérie, c’est tout simplement parce que contrairement aux B. Boys et aux (hard) rockers, ils n’ont pas un accoutrement particulier. Les concerts de David Guetta en 2007 et de David Vendetta l’année suivante au Théâtre de verdure d’Alger ont attiré des dizaines de milliers de fans de la musique techno.
D’ailleurs, les DJ locaux ne manquent pas. Sur Youtube, on peut même voir une «rave party» au Fougeroux sur les hauteurs d’Alger, avec des jeunes en train de danser sur une musique de David Guetta. La techno est une musique électronique née aux Etats-Unis en 1986. Elle est avant tout une musique de danse, souvent sans paroles. L’ingénieur des sons a remplacé le compositeur classique. Le studio d’enregistrement et le home-studio utilisés par les compositeurs de techno peuvent être composés d’un seul ordinateur ou de plusieurs claviers, synthétiseurs, échantillonneurs, processeurs d’effets et console de mixage (le tout interrelié). L’évolution d’un morceau techno se fait principalement par l’ajout ou le retrait de pistes sonores, suivant un cycle de quatre (ou multiple de quatre) mesures. La techno se distingue par son abondance de percussions, de sons synthétiques et d’effets réalisés en studio, sur une rythmique régulière (4/4) variant généralement entre 120 et 140 battements par minute. Cette fréquence est très supérieure à celle du disco, qui, elle, oscille autour de 120 battements par minute. Etant aussi très supérieure aux battements du cœur chez un adulte (60-80 battements/minute), la musique techno agit comme un «stimulant» ou un «excitant» naturel propice à la danse. C’est pour cette raison que notre cœur bat la chamade à l’écoute d’un morceau techno. Le cœur à toujours ses raisons…
K. B.
bakoukader@yahoo.fr
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/03/05/article.php?sid=131149&cid=16
5 mars 2012
Kader Bakou