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- Publié le Lundi, 19 Mars 2012 15:06
- Écrit par Didi Baracho

Par Didi Baracho
Les Indigènes vont me rendre fou. Figurez-vous qu’à peine ai-je annoncé, hier, la signature des accords d’Évian que l’Organisation Nationale des Mercenaires (ONM), qui revendique la paternité exclusive de notre indépendance, m’a contacté pour me faire part de ses demandes. J’ai voulu dénoncer ces agissements indignes à travers les publications de mes amis, H’mida Layachi, Lounès Guemmache et Anis Rahmani, les trois journalistes que nous jalouse la presse révolutionnaire du monde entier, mais voilà, ces derniers ne peuvent plus rien écrire selon les conditions des accords paraphés au bord de la station thermale.
Je suis donc obligé de prendre à témoin l’opinion publique, car les demandes des membres de l’Organisation Nationale des Mercenaires (ONM) sont tout simplement impossibles à satisfaire. Je pense lancer un Mercenariathon, au cours duquel, chaque Indigène, qu’il soit pour ou contre l’Indépendance, devra verser obligatoirement, au minimum, un don de 10.000 Dinars, convertibles en euros.
Voilà ce que veulent certains des 326 mercenaires, plus connus sous leur nom de guerre, « les 326 salopards », qui composent le bureau du Conseil de l’ONM :
- Bob Bouteflika, président d’honneur : Une mosquée à un milliard d’euros qui servira plus tard de mausolée ainsi que quelques appartements à l’étranger pour les laisser à un jeune frère démuni et une villa à Oujda.
- Bob Chérif Abbès, ministre des anciens Mercenaires : La nationalité française pour lui et tous ses proches et quelques cageots d’oranges de Boufarik.
- Bob Gaïd Salah, le chef de l’état-major des Bob : Des moutons, des méchouis, des moutons, une boulangerie, des moutons, une pâtisserie spécialisée dans les mille-feuilles et enfin des moutons.
- Bob Fils de Kablia, ministre de la Magouille électorale : Des chaussures vernis, un terrain de 200 km carrés à l’ouest du pays et deux bouteilles de Whisky.
- Bob Belkhadem, ministre d’ici bas et de l’au-delà : Un magasin de religion, un rasoir Gilette dernière génération, quelques voitures et plusieurs prostituées d’importation, voilées de préférence, a-t-il précisé.
- Bob Bessaïeh, homme à tout faire : Une plantation de résine de cannabis, du Cognac et une poupée gonflable ainsi qu’une villa à Sidi Yaya.
- Bob Abadou, SG des mercenaires : Une chaîne de télévision, une pension à vie de quelques puits de pétrole, des CD et des DVD piratés et quelques plantations de dattes.
- Les généraux Bob M. dit T. et Bob T. dit B., quant à eux, veulent contrôler tous ce que les autres Bob ont pris avant de rendre public, à leur tour, leurs revendications. Toutefois, selon certaines indiscrétions, ils pourraient demander un taux de 80% de participation aux prochaines élections législatives.
Ils ont vraiment de la chance les Bob. Il n’y en a que pour les Bob dans ce pays même si on a oublié Bob Denard, Bob Kafi, Bob Kharouba, Bobdjedid et Bobella. Mais ça, c’est une autre histoire. Alors, malgré tout, vive les Indigènes !
20 mars 2012 à 11:23
Boire pour chasser l’anxiété
Par MSN Style de vie
Une étude norvégienne démontre que les buveurs modérés d’alcool risquent moins d’être torturés par l’anxiété et la dépression que les abstinents. L’expérience réalisée montre que les gros buveurs tout comme ceux qui refusent net tout alcool étaient une population plus propice à sombrer dans la dépression que ceux qui savent boire avec modération.
L’explication la plus plausible avancée par les chercheurs pour expliquer leurs résultats serait que les abstinents mènent souvent une vie… plate! « Leur vie sociale est moins épanouie que ceux qui boivent à l’occasion », notent-ils. C’est peut-être ce facteur qui les rend plus susceptibles d’être une proie idéale à la dépression.
Alors, pour être certains de tenir à distance l’anxiété et la dépression, levez votre verre en bonne compagnie! Tchin-tchin!
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