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un 18 mars -MUSIQUE BÉDOUINE Le grand Khelifi Ahmed n’est plus

19 mars 2012

EPHEMERIDE

un 18 mars -MUSIQUE BÉDOUINE Le grand Khelifi Ahmed n’est plus  dans EPHEMERIDE khellifi-ahmed-211x300Culture : MUSIQUE BÉDOUINE

Le chantre de la chanson bédouine algérienne, Khelifi Ahmed, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l’âge de 91 ans, a annoncé la Radio nationale.
De son vrai nom Ahmed Abbas Benaïssa, le grand artiste est né en 1921 à Sidi Khaled, dans la région de Biskra. C’est auprès de son oncle El Hadj Benkhlifa qu’il a fait ses premiers pas dans la chanson. En effet, El Hadj Benkhlifa était un chanteur dans le genre medh saharien. C’est d’ailleurs lui qui avait enregistré en 1933 chez Anouar et Bachir Er Saissi, en Tunisie, la première version de la chanson d’amour Hiziya d’après le poème de Benguitoune. L’oncle inscrit Ahmed dans la chorale de la confrérie Rahmania et lui donna ainsi le goût du chant et de la poésie populaires. Le talent de ce petit meddah était si grand que la société Baïdaphone lui donne l’occasion d’enregistrer à Paris, en 1934, des chansons, avec Saïd El Braïdji comme flûtiste et Slimane Meggari comme choriste. Il participera, en parallèle, à toutes les soirées qu’animait son oncle dans la région d’Ouled Djellal et de Biskra, et ce, jusqu’en 1939. En 1941, le jeune Khelifi, réduit à la misère après la ruine de sa famille, se réfugia auprès d’une de ses sœurs, à Ksar Chellala. Là, il fit une autre rencontre décisive, celle de Djerbi, menuisier de son état, qui l’engagea comme apprenti et le fit vivre au milieu de sa famille. Un des fils de Djerbi, amateur de musique, jouait de la mandoline et l’entraîna, en remarquant ses dispositions pour le chant, dans les soirées intimes que les jeunes organisaient dans la région, développant ainsi son goût pour la musique. En 1947, El Boudali Safir, directeur artistique de Radio Alger, qui avait entendu parler du don et du talent d’Ahmed, lui fit appel pour lui confier l’orchestre de musique bédouine qu’il avait formé. Sa première émission, il la fit avec Abdelhamid Ababsa qui l’accompagne au piano. Ce n’est qu’en 1949 que Ahmed se lança dans le chant typique du Sud le «aye ! aye !». Pour des raisons professionnelles, il va vivre dans la capitale mais il va toujours se définir comme «un palmier au cœur d’Alger». Même si dans sa vie, il a connu des hauts et des bas, Khelifi Ahmed est resté au sommet jusqu’à sa semi-retraite artistique. Sa voix, puissante et limpide à la fois, est unique. Il est considéré comme l’un des plus grands artistes algériens de tous les temps. Khelifi Ahmed n’a jamais oublié la vie bedouine (galbi t’fakkar ourbane errahala). Une de ses chansons s’appelle Abqua aâla khaïr ya watni. Adieu Khelifi Ahmed !
K. B. Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/03/19/article.php?sid=131716&cid=16

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À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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4 Réponses à “un 18 mars -MUSIQUE BÉDOUINE Le grand Khelifi Ahmed n’est plus”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    KHELIFI Ahmed
    Chantre du bédouin

    « De son vrai nom Ahmed Abbas Ben Aïssa, Khelifi Ahmed est né à Sidi Khaled sur les rives d’Oued Jdi (Biskra).
    Issu de la tribu des Ouled Ben Khelifa. Il n’a jamais connu l’école française; son instruction fut assurée par l’école coranique où il apprit très tôt trente chapitres du Livre Sacré.
    Ses parents, paysans aisés, lui donnèrent très jeune le goût de l’agriculture: c’est lui qui soignait les palmiers de la famille; il aimait ce travail qui lui permettait de grimper au plus haut des palmiers pour les tailler, les féconder ou procéder à la cueillette des régimes de dattes. Son père étant très âgé, le Cadi désigna comme tuteur des enfants (trois frères et quatre sœurs) leur oncle maternel El Hadj Benkhlifa.

    Cet homme aura par la suite une grande influence sur la vie du jeune Khelifi, parce qu’El Hadj Benkhlifa était un des plus anciens chanteurs du genre saharien (Meddahs), et le premier qui a enregistré, en 1933, chez Anouar et Bachir Er Saissi, en Tunisie, une chanson sur l’héroïne de Benguitoune, Hyzia.
    Il introduisit son neveu dans la chorale de la confrérie Rahmania qu’il animait et lui donna ainsi le goût du chant et de la poésie populaires. Le talent de ce Meddah était si grand que la société Baïdaphone, le fit venir à Paris en 1934 pour enregistrer ses œuvres avec Saïd El Braïdji comme accompagnateur à la flûte et Slimane Meggari* comme choriste. Le jour de la sortie des disques, toute la famille s’était réunie dans la maison du grand-père pour écouter la nouvelle vedette; la soirée se prolongea fort tard dans la nuit et le lendemain le jeune Khelifi ne put aller à l’école coranique; son maître, à la demande de son père, l’envoya chercher par les grands de la classe et lui administra la châtiment de la Falaqa (cinquante coups de bâton) dont il se souviendra longtemps. Mais cette correction ne suffira pas pour mettre un terme à son penchant pour le chant; il continua à participer à toutes les soirées qu’animait son oncle dans la région d’0uled Djellal et de Biskra, et cela jusqu’en 1939.
    Son oncle fut aussi la cause de son départ du village natal; en effet, en raison de la sécheresse qui durait depuis quatre ans, l’agriculture familiale étant perdue, le tuteur des enfants dut se résoudre à vendre les terres de la famille pour la nourrir; ce fut la ruine totale pour cette famille.
    En 1941, le jeune Khelifi réduit à la misère se réfugia auprès d’une de ses sœurs, à Ksar Chellala. Là, il fit une autre rencontre décisive, celle de Djerbi, menuisier de son état, qui l’engagea comme apprenti et le fit vivre au milieu de sa famille. Un des fils, amateur de musique, jouait de la mandoline et l’entraîna, en raison de ses dispositions pour le chant, dans les soirées intimes que les jeunes organisaient dans la région, développant ainsi son goût pour la musique. Il resta quatre ans auprès de cette famille dans laquelle il choisira son épouse en 1951.»

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    • mostafa samlali Dit :

      oui tout afait fkilfi ahmed et unique en son genre sur le chant sahraoui bedoui aye yaye je voulais vous dire que tous cuex qui connaissent khlifi ahmed a kasr chellala savent bien que l orsqu il est arriver a ksar chellala effectivement il a etait chez la famille djerbi comme apprentit meunuisier et que dans cette famille y avait un jeune qui jouait de la momdoline mais c eatait pas un djerbi c etait un marocain qui s apellait si lehbibe et qui lui aussi vivait chez la famille djerbi et les djerbi c est des meunuisiers et jusqua present ya leurs fils taoufik qui occupe l atelier a ksar chellala

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  2. Artisans de l'ombre Dit :

    * Selon Ahmed el Amin dans  » Hizia : L’épopée algérienne  » (eds. Dar el Misbah, 1991) Slimane Megari aurait été le premier à chanter Hizia.

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  3. Artisans de l'ombre Dit :

    LE MAÎTRE DE LA CHANSON BÉDOUINE N’EST PLUS

    Khelifi Ahmed est décédé hier

    Lundi 19 Mars 2012
    Par Idir TAZEROUT

    Le chantre de la chanson bédouine algérienne, Khelifi Ahmed, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l’âge de 91 ans, a annoncé la Radio nationale.
    Le défunt Khelifi Ahmed était l’homme qui interprétait la voix profonde du désert avec seulement deux flûtes de roseau (gasba).
    L’histoire de son destin artistique est liée à son oncle maternel El Hadj Benkhelifa, l’un des plus anciens chanteurs du genre saharien qui donna à son neveu le goût du chant et de la poésie populaire. Il tire son pseudonyme de son oncle, digne fils de la noble tribu des Ouled Benkhelifa. Alabbas à l’état civil et devient ainsi Khelifi l’artiste que nul n’a pu égaler dans le registre bédouin. Ahmed est né en 1921 à Sidi Khaled, près d’Ouled Djellal dans la région de Biskra. Il fréquanta l’école coranique où il apprit très tôt les chapitres du Livre sacré. Ses parents, agriculteurs aisés, lui donnèrent, très jeune, le goût de la culture de la terre. C’est lui qui soignait les palmiers de la famille. Il intégra la chorale de la confrérie Rahmania.
    Adolescent, Ahmed Khelifi s’offre un premier enregistrement. Le chanteur était doué et rien ne pouvait l’arrêter.
    En 1952, Khelifi s’était déjà fait un nom dans le monde artistique. Il fut ainsi appelé à collaborer à l’émission radiophonique «Khalti Tamani», de Hachelaf qui avait alors un grand succès auprès des auditeurs. Il s’est vu décerner en 1966 l’Oscar de la chanson traditionnelle après avoir interprété, avec le brio qui est le sien, la fameuse Qcida Qamr ellil. Khelifi devient dès l’Indépendance une vedette nationale très courtisée par les médias, s’imposant comme le maître incontesté de Aye Aye. Sur scène, Khelifi Ahmed n’avait jamais eu de sono pour se faire entendre. Il avait une voix d’une forte tonalité comme on n’en entend plus de nos jours.
    Adieu l’artiste.

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