Imaginons un peu que toutes les femmes et hommes de chez nous, après leur divorce, choisissent «l’ermite». La justice n’aura plus à trancher, qui de la femme ou de l’homme gardera le domicile conjugal. Par la même occasion, des maisons se videront et la crise de logement deviendra moins aiguë. La démographie galopera moins, et on n’aura plus besoin d’association pour la planification familiale. Les seuls enfants naîtront de couples heureux. Ils seront, par la force des choses, équilibrés. Les écoles ne seront plus surpeuplées, et sûrement que l’enseignement de meilleure qualité. Cela paraît exagéré, oh que non ! quand on sait qu’un mariage sur deux finit par un divorce. Moins d’enfants mènera à moins de tension sur les produits de première nécessité et médicaments. Ni «z’ga ni tnégriche». Notre économie ne se portera que mieux. Entre nous, les grottes, ce n’est pas ce qui manque dans nos montagnes.
Cette situation avantageuse pour le reste de la population aura un seul inconvénient. Effectivement, le danger serait que les divorcés ermites créent leur association. Vous ne vous imaginez pas le nombre de personnes de tous sexes qui y adhèreront. L’association se développera au point d’aboutir sur un parti. A ce moment-là, les autres partis, sentant le danger arriver, oublieront leurs querelles et différences. Ensemble, ils s’uniront pour trouver des solutions aux problèmes sociaux qui génèrent les divorces. Ainsi affaibli, ce parti ne risquera pas de prendre le maximum de sièges dans les différentes structures de base.
20 mars 2012
El Guellil