- Publié le Dimanche, 01 Avril 2012 11:52
- Écrit par Didi Baracho
Par Didi Baracho
Aujourd’hui, c’est poisson à volonté pour les Indigènes. L’administration coloniale en a décidé ainsi. Bonite, sardine, anchois, merlan, mérou, maquereau, sar, bar, crevettes, hareng etc. Cela fait cinquante ans qu’on en mange, et ça va continuer.
J’ai donc décidé de me griller quelques Clupéidés et de les faire accompagner de Rosé d’importation. J’ai invité pour l’occasion mes éternels amis, H’mida Layachi, Lounas Guemmache et Anis Rahmani, les trois journalistes que nous envie la presse maritime afin d’écouter leurs salades habituelles.
Première information, il paraît que les choses vont mal au FLN, ce parti de requins, qui mange tout ce qui bouge même les algues devenant au fil du temps un danger pour l’homme et une catastrophe pour la méditerranée. Dirigé par un requin-pèlerin qui ne pense qu’à 2014, convaincu d’être un seigneur des mers alors qu’il n’est guère plus qu’une anguille solitaire, suivi de quelques rascasses et autres scorpions des mers évoluant tous dans des fonds rocheux.
Mais dans ces lieux obscurs, il y a également le RND, un parti de baleines goinfrées de plancton. Dirigée par un requin blanc et moustachu, cette formation qui évolue depuis quinze ans en clan, renferme en son sein des spécimens capables de s’adapter à toutes les situations et d’accepter toute sorte de nourriture avec la bénédiction de toutes les pieuvres et des descendants de Paul le po
ulpe qui connaissent par avance les résultats de toutes les élections. Devant ces poissons puants, un nuage de criquet passerait presque pour une bénédiction.
Enfin, je ne vais pas vous refaire l’histoire des fonds marins, vous la connaissez comme moi.
Par contre et sans tourner autour du pot, je vais vous faire un poisson d’avril qui va tous vous donner la diarrhée. Je vais, en une phrase, vous déstabiliser. Vous allez tous avoir la jaunisse. Mais je vous avertis par avance, ne jouez pas à ça avec de vieilles personnes, des cardiaques, des enfants ou des êtres fragiles. La phrase est composée d’une poignée de mots, mais elle peut être assassine alors de grâce à manier avec beaucoup de précaution pour ne pas choquer les âmes sensibles. Allez ! On y va…
Savez-vous que les prochaines élections ne seront pas truquées ? Oui ! L’Algérie est une vraie démocratie et les généraux M. dit T. et T. dit B. n’existent pas.
Alors ?
Mais non ! C’est une blague, on est le 1er avril.
Qu’est ce qu’elle est conne cette tradition du poisson d’avril ! Mais ça, c’est une autre histoire. Alors, malgré tout, vive les Indigènes !
1 avril 2012
Didi Baracho