Culture : Le coup de bill’art du Soir
Long de 3700 kilomètres, la Volga est le plus grand fleuve d’Europe. Il joue aussi un grand rôle dans l’imaginaire russe. Ainsi, il a inspiré de nombreuses œuvres littéraires et artistiques telles que la chanson Les Bateliers de la Volga répertoriée par Mili Balakirev et publiée en 1866 dans son livre de chansons folkloriques et qui a inspiré Il y a Repine pour son tableau du même titre dépeignant la souffrance des basses classes de la société dans la Russie impériale. La Volga a aussi donné son nom à la ville de Volgograd l’ex-Stalingrad.
La Volga prend sa source dans les collines de Valdaï à 228 mètres d’altitude entre Saint-Pétersbourg et Moscou et va se jeter, loin au sud, dans la mer Caspienne. Le fleuve traverse la ville de Tver (ex- Kalinine) située entre Saint-Pétersbourg et Moscou. Les palmiers ne poussent pas dans cette ville du nord de la Russie. Mais dans la gare centrale de Tver, les voyageurs peuvent se reposer sous des palmiers qui, à l’abri du froid toute l’année, poussent librement «intra muros». La Volga, donc, se jette dans la mer Caspienne, (région et ville d’Astrakhan, en Russie). Plus au Sud, sur la presqu’île d’Apchéron, se trouve Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan. A Bakou, il fait chaud l’été, mais l’hiver est trop rigoureux pour permettre aux palmiers de pousser. Pourtant, on trouve un palmier dans un parc de la ville. Ce palmier, dit-on, est un cadeau de l’Irak à l’Azerbaïdjan du temps de l’Union soviétique. Cet arbre, «pas comme les autres», est une des attractions de la ville. En été, il est à l’air libre. Quand approche l’hiver, il est complètement recouvert de bois, de verre et de plastique et ce, jusqu’à la fin du mois de mars. Ainsi, grâce à des amoureux de la nature, on peut admirer des palmiers dans le nord de l’Europe et au Caucase là où, normalement, ces arbres ne poussent pas à cause du climat trop froid en hiver et même en automne.
K. B.
bakoukader@yahoo.fr
1 avril 2012
Kader Bakou