Il ne faut pas crier gare à chaque hécatombe observée, le résultat de ces statistiques macabres n’est que le fruit d’un laisser-aller de la part d’organismes et de services, qui sont censés identifier bien loin en amont de pareils tragédies et bien sûr mettre fin à ces raccourcis vers les tombes.
Une fois au cimetière, il faut faire la prière et jurer de mettre des garde-fous bien plus loin, pour arrêter tous ces fous insouciants de la vie humaine. Voilà le résultat de se détourner du développement des moyens de transport en commun, trains, tramways, etc. cela nous apprendra d’ouvrir les crédits de consommation, en particulier l’achat de véhicules et autres, camions, bus sans avoir l’infrastructure routière adéquate, ni l’esprit des gens avec un minimum de la notion de sécurité. Si vous ne faites pas d’accident, vous perdez du temps dans des embouteillages interminables. Il faut des heures pour faire un trajet très court en empruntant un parcours rendu obligatoire par les sens interdits et autres sens uniques qui vous font tourner en bourrique toute la journée, pour finalement atterrir deux pas plus haut, d’où vous êtes partis trois heures plus tôt ! Ces bus tombeaux, moyens de suicide garantis, qui tombent dans des ravins, comme des mouches sans ailes, doivent changer les écriteaux frontaux indiquant la destination par un simple mot «Cimetière», ceci au moins permettra au voyageur innocent d’être averti et s’il veut risquer la roulette russe, cela reste de son choix. Que la pancarte indique une destination donnée et finalement on se retrouve dans une rivière comme terminus, avec de surcroît la tête fracassée ou les jambes coupées, ou les deux à la fois ! Ces fous du volant qui, avec une semi-remorque, doublent et se faufilent entre les petits véhicules, se croyant de la race des dinosaures. Ils sont en mesure de bouffer tout le monde, ces petites caisses qu’on voit du haut du plancher, on pourra les balayer par juste un simple souffle. La suprématie du mastodonte lui donne un sentiment de sécurité, mais avec la vitesse à laquelle il roule et toute l’énergie emmagasinée, il finit toujours au bas du talus, malheureusement pas seul, mais souvent avec une paisible famille qui n’a jamais pensé rencontrer l’ogre à cet endroit précis. Au sommet d’une côte, au tournant comme on dit, tiens je te tiens au tournant et tu ne pourras pas m’échapper même si tu mets tes jambes au cou, d’ailleurs tu n’as pas besoin de les mettre au cou, c’est moi qui vais te les mettre, même si tu es bien assis derrière ton volant. Ces chauffards, ces connards ces bat…, désolé d’utiliser les gros mots, pour désigner ces délinquants qui endeuillent chaque année bien des familles, il faut les arrêter. Comment ? Très simple, il faut sévir vite et fort, déployer des unités spéciales pour lutter contre ce crime, car c’en est un ! Quelqu’un qui roule en trombe avec ces engins et ne sait pas que sa masse et le carré de sa vitesse est une énergie dévastatrice et dangereuse, il faut le stopper net et lui déchirer ses papiers sur-le-champ et l’accompagner par un autre jusqu’à chez lui. Ceci doit servir de leçons de premier degré, mais pour ceux qui ont tué des innocents, il faut la prison à vie. Pas de pitié pour ces criminels ! Œil pour œil et dent pour dent, jusqu’à ce que la route soit nettoyée des mauvais et il ne restera que les bons.
A. Gouchene,
Aokas, Béjaïa
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2 avril 2012
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