Après avoir vainement et maintes fois saisi les différents responsables locaux au sujet de l’accès à une ligne téléphonique qui me permettrait l’utilisation de l’outil internet qualifié, faut-il le rappeler, depuis le mois de juin 2011, de «droit humain fondamental» par l’ONU, je me vois contraint de recourir à la presse pour soulever ce problème avec l’espoir de voir les responsables concernés agir afin de doter notre quartier de lignes téléphoniques.
Je réside au quartier Talakoufi, situé au chef-lieu de la commune de Naciria, relevant de la wilaya de Boumerdès. Je signale aussi que Naciria est promue au rang de daïra depuis le début des années 90, statut qui, au grand dam des citoyens, n’a pas produit les effets escomptés en matière de développement local, comme l’illustre éloquemment le triste et piteux état des lieux. Elle est distante d’environ 70 km d’Alger, capitale de l’Algérie, pays indépendant depuis un demi-siècle. En outre, si l’on doit croire les informations émanant de plusieurs sources, l’Algérie est un pays riche, exportant du pétrole et du gaz, dormant sur des matelas d’argent. C’est aussi un pays possédant plusieurs ministères dont celui des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Malheureusement, en 2012, à Naciria, l’accès à une ligne téléphonique qui nous permettrait l’accès à la connexion internet relève de l’impossible. Je pense que rien ne peut justifier cette absence de lignes téléphoniques qui laisse nos enfants en marge du progrès et des nouvelles TIC. On est en 2012, Messieurs les responsables, le temps presse ! Les citoyens et les élèves du quartier Talakoufi ne veulent pas rater le train du progrès technique. Ils aspirent eux aussi à goûter aux fruits des TIC, aspiration d’autant plus légitime qu’ils vivent dans un pays souverain et riche !
Allalou Mohamed, Naciria, w. Boumerdès
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/04/03/article.php?sid=132374&cid=49
3 avril 2012
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