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Patate halal… Par Maamar Farah

4 avril 2012

Maamar Farah

Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR»

Finalement, le maître de Béatrice a été libéré parce que le gouvernement algérien n’a pas poursuivi l’affaire au Liban, après avoir pourtant lancé un mandat d’arrêt via Interpol. Après quelques mois en taule, le gars a été libéré. (Merci Mourad de Montréal).Patate halal…  Par Maamar Farah dans Maamar Farah transIl y a de quoi être dégoûté : ces élus et non élus, ces «responsables» qui se font payer à 20 fois le Smig et qui se croient pachas à vie, tous ces gens-là semblent oublier qu’ils ont été placés là où ils sont pour servir le peuple et défendre ses intérêts. 
Pourtant, ayant bouffé de la patate pour cochons ou pas, nous prendrons tous le chemin des collines oubliées, un jour ! Peu importe si c’est un avion spécial qui déposera le corps devant des soldats en rangs serrés ou si ce sont les copains qui porteront le cercueil à travers les chemins escarpés du bled, ce jour-là, nous serons tous logés à la même enseigne mais, là-haut, ce n’est pas à nous qu’on posera cette question : «Qu’avez-vous donné à manger à votre peuple ?»
maamarfarah20@yahoo.fr
«L’arriviste est celui qui s’engage derrière vous dans une porte tambour et trouve le moyen de sortir le premier.»

Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/04/04/article.php?sid=132476&cid=2

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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3 Réponses à “Patate halal… Par Maamar Farah”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR»
    Gao ou l’irresponsabilité d’une diplomatie fatiguée

    Par Maamar Farah
    Une question, une seule vient à l’esprit : pourquoi le consulat de Gao n’a-t-il pas été évacué à temps. Jeudi, nous évoquions l’impuissance de l’Algérie face à cette grave dégradation de la situation sécuritaire au Nord Mali et nous disions qu’il fallait arracher notre droit d’intervenir militairement à l’extérieur de nos frontières en vue de préserver notre propre sécurité.
    Nous étions loin du compte ! Cette diplomatie qui tarde toujours à prendre les bonnes décisions et qui agit après coup, refuse en fait de se mettre au diapason de l’importance géostratégique de notre pays. Alors, il faut vous le dire maintenant : cette politique à la petite semaine porte une lourde responsabilité dans ce qui arrive à nos diplomates et dans ce qui arrivera désormais à tous nos ressortissants à l’étranger. Abandonnés ici, nous le sommes encore plus en dehors de nos frontières !
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Diplomatie. L’art patriotique de mentir pour son pays.»
    (Ambrose Bierce)
    Source de cet article :
    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/04/07/article.php?sid=132573&cid=2

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

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  2. Artisans de l'ombre Dit :

    Culture : Le coup de bill’art du Soir
    L’amour pour contrer la haine

    Par Kader Bakou
    Certains semblent découvrir «la violence qui menace la société», avec le match de football qui a opposé l’USM El-Harrach et l’USM Alger en quarts de finale de la coupe d’Algérie. Jusqu’alors, ils étaient pourtant à l’affût de la moindre émeute qu’ils présentaient toujours comme étant «une bonne nouvelle».
    Les commentaires «horrifiés» et «indignés», d’après ce match, semblent vouloir dire qu’il y a une bonne et une mauvaise violence. Jusqu’à la fin de sa vie, le pasteur américain Martin Luther King est resté opposé à la violence tout en soulignant que «les émeutes ne règlent rien». Il considère ce moyen comme inefficace au-delà même de la nature opposée des émeutes à sa doctrine de non-violence, de morale et de foi. «L’ultime faiblesse de la violence est que c’est une spirale descendante, engendrant la chose même qu’elle cherche à détruire. Au lieu d’affaiblir le mal, elle le multiplie. En utilisant la violence, vous pouvez tuer le menteur, mais vous ne pouvez pas tuer le mensonge, ni rétablir la vérité. En utilisant la violence, vous pouvez assassiner le haineux, mais vous ne pouvez pas tuer la haine. En fait, la violence fait simplement grandir la haine. Et cela continue… Rendre la haine pour la haine multiplie la haine, ajoutant une obscurité plus profonde à une nuit sans étoiles. L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité : seule la lumière peut faire cela. La haine ne peut pas chasser la haine : seul l’amour peut faire cela», a-t-il dit un jour. En 1958, il explique son point de vue sur la ségrégation raciale et la spirale d’inégalité et de haine qu’elle provoque dans le livre Stride toward freedom ; the Montgomery story(«la marche vers la liberté»). Le 20 septembre de la même année, alors qu’il signait des exemplaires de son livre dans un magasin de Harlem à New York, il est poignardé à la poitrine par une femme noire qui l’accuse d’être un leader communiste et qui sera jugée comme déséquilibrée. Martin Luther King échappe de peu à la mort. Il pardonne à cette femme et, dans une déclaration à la presse, parle de la violence et de ses dangers pour la société américaine toute entière : «L’aspect pathétique de cette expérience n’est pas la blessure d’un individu. Il démontre qu’un climat de haine et d’amertume imprègne tellement notre nation que des accès d’extrême violence doivent surgir inévitablement. Aujourd’hui, c’est moi. Demain cela pourrait être un autre dirigeant ou n’importe quel homme, femme ou enfant qui sera victime de l’anarchie et de la brutalité. J’espère que cette expérience se révélera socialement constructive en démontrant le besoin urgent de la non-violence pour gouverner les affaires des hommes.»
    K. B.
    bakoukader@yahoo.fr
    Source de cet article :
    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/04/07/article.php?sid=132559&cid=16

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  3. Artisans de l'ombre Dit :

    Soirmagazine : C’EST MA VIE
    En apprenant à lire et à écrire à 70 ans, na Tassadit a changé de vie

    Par Meriem Ouyahia
    Apprendre à lire et à écrire : une évidence pour les uns, un rêve pour les autres. Na Tassadit fait partie de cette catégorie de personnes qui ne caressent pas seulement un rêve, mais font en sorte de le réaliser. Retour sur un parcours d’une femme ordinaire avec un rêve, «extraordinaire».
    Ce n’est pas na Tassadit, âgée de plus de 70 ans, qui raconte une seconde partie de sa vie, c’est plutôt son fils, Mohamed. Elle, par pudeur, par le poids des traditions, ne peut évoquer un sujet qui reste, estime-t-elle, très sensible. Assise, au beau milieu du salon, na Tassadit, avec son foulard jaune clair et son gilet gris, donne l’image d’une vieille mémé, tout droit sortie des contes pour petits enfants.
    Mon père lui a juste permis de différencier les chiffres pour deux besoins bien distincts : connaître l’heure, pour dresser la table dès son retour du travail, et pouvoir composer un numéro de téléphone.
    Avec ses yeux rieurs et son sourire malicieux, elle inspire la sympathie dès les premiers abords. Entourée de ses petits-enfants, sa fierté, elle l’a entre les mains, c’est un petit livre. Ce dernier est vraisemblablement destiné aux enfants : «C’est le bonheur de ma mère : pouvoir faire la lecture à ses petits-enfants !» Eh oui, na Tassadit sait lire et écrire, ce qui n’est pas rien pour elle et pour ses cinq enfants. «Elle s’est mariée très jeune. Je pense qu’elle n’avait pas encore 15 ans, lorsque avec mon père, elle avait fondé un foyer. A cet âge-là, elle ne savait ni lire ni écrire, mais elle caressait le rêve de connaître les secrets de cette science à laquelle elle n’avait pas accès. Et je pense que c’est pour cela qu’elle attachait autant d’importance à ce que tous ses enfants excellent dans les études», commence à raconter Mohamed, un peu gêné de revenir sur le passé de sa famille. «En tous les cas, je me suis toujours souvenu que ma mère a toujours souhaité lire et écrire. Mon père s’est au départ engagé à lui apprendre, mais très vite, il a changé d’avis. Il lui a juste permis de différencier les chiffres pour deux besoins bien distincts : connaître l’heure, pour dresser la table dès son retour du travail et pouvoir par la suite composer un numéro de téléphone. Pour cela, il s’est contenté de lui apprendre les chiffres de zéro à douze. Je pense qu’elle a vécu cela comme une trahison, et elle s’en est accommodée durant un certain temps. Par la suite, lorsque nous avons grandi, elle a demandé à mon père de pouvoir s’inscrire aux cours d’alphabétisation. Plus il prenait de l’âge, plus il devenait plus dur, surtout avec elle. Elle s’est réfugiée dans le silence en essayant de grappiller quelques mots par-ci, parlà. Mais, je suis conscient, comme tous ses autres enfants, qu’elle en souffrait énormément. De temps en temps, ce sujet provoquait des colères et des disputes entre eux. Ma mère se fâchait quand mon père, malgré son âge avancé, lui refusait cette petite liberté. Le plus éprouvant pour elle a été la naissance de ses petits-enfants. Dans son for intérieur, elle sentait qu’elle ne pourrait pas être aussi proche d’eux que les autres grands-parents de cette génération». Les éclats de rire des enfants interrompent le récit de Mohamed. Et pour cause na Tassadit, tout en lisant la petite histoire, mimait des voix et des gestes de sorcières. Elle resplendissait de bonheur devant les fous-rires de ses petits. Mohamed reprend avec le sourire : «Mon père, de plus en plus acariâtre et presque méchant, est tombé soudain malade. Il y avait une grande différence d’âge entre eux. Ma mère s’est occupée de lui jour et nuit, elle l’a fait par souci du devoir. Cela a duré plusieurs mois, et puis il s’est éteint. Elle a fait son deuil et a respecté la période où elle ne devait pas sortir le soir. Dès que cette période s’est achevée, elle nous a tous réunis. C’était très émouvant. Ma mère a commencé à dire que du vivant de son mari, elle a de tout temps respecté ses décisions même si dans certains cas, elle n’était pas d’accord.
    Elle a commencé à apprendre les lettres, puis les mots et après les phrases. «Ce qui nous surprenait, c’est qu’elle était stressée et anxieuse lors des examens, ou encore très heureuse quand on lui remettait son cahier de notes, comme une jeune écolière.»
    Les yeux larmoyants, elle nous a expliqués qu’elle avait maintenant le choix de pouvoir apprendre à lire et à écrire, et qu’elle espérait que ses enfants ne l’en empêcheraient pas.» Tout en buvant une gorgée d’eau, Mohamed a sorti un mouchoir de sa poche : «Pour nous, c’était impensable de lui dire non. Personne n’a réagi, ou plutôt, nous nous sommes regardés et ma sœur lui a dit : bien sûr maman. Nous, les garçons, par pudeur je pense, nous nous sommes tus.» Et comme pour ne pas fléchir et continuer à aller de l’avant, na Tassadit s’est dirigée le lendemain à la mosquée du quartier pour savoir où peuvent s’inscrire les personnes âgées voulant apprendre la lecture et l’écriture. Sur place, elle a été orientée vers un local de l’association Iqraa. «Pour elle, c’est une nouvelle naissance ou la délivrance d’un poids qui pesait lourd sur elle. Ma mère était plus sûre d’elle et plus heureuse», confie en soupirant Mohamed, son fils aîné, qui a pu constater tous les changements dans sa vie. Au fil des cours, elle a commencé à apprendre les lettres, puis les mots et après les phrases. «Ce qui nous surprenait, c’est qu’elle était stressée et anxieuse lors des examens ou encore très heureuse lorsqu’on lui remettait son cahier de notes comme une jeune écolière. Je n’oublierais jamais le jour où elle a été classée deuxième dans sa classe. C’était une petite fille, toute fière, qui a, je dis bien, escaladé les escaliers du bâtiment pour nous apporter son cahier. Pour tout vous dire, ce jour-là, j’étais encore plus fier de ma mère.» Pour na Tassadit, c’était une victoire, mais aussi un pari qu’elle avait gagné. «Aujourd’hui, c’est avec joie qu’elle fait réciter à ses petits-enfants leurs leçons. C’est extraordinaire toute cette patience qu’elle a à le faire. Nous, les parents, nous nous énervons vite et sommes vite épuisés. Pour ma mère, c’est toujours un plaisir, elle ne se lasse jamais.» Près de quatre années plus tard, na Tassadit continue toujours à prendre ses cours. Aujourd’hui, son objectif est de parfaire son apprentissage afin qu’elle ait plus d’assurance pour relever d’autres défis.

    Source de cet article :
    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/04/07/article.php?sid=132537&cid=52

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