Une idée me taraude l’esprit après avoir appris la macabre tentative de vente aux enchères des instruments utilisés par l’Etat «porte-drapeau» des droits de l’homme, du donneur de leçons de démocratie et autres et tout récemment destructeur d’une nation au nom de la sacrosainte protection des populations civiles d’un «troubadour illuminé» pour infléchir la détermination de nos aînés à faire «déguerpir» les spoliateurs.
Cette idée serait que l’Algérie se porte acquéreuse de ces machines infernales pour leur jalouse conservation dans nos musées afin de pérenniser la mémoire collective sur les affres du colonialisme (enfumades – exécutions sommaires – tortures – spoliations – apartheid – racisme – indigénat – viols – guillotine – pendaisons – fusillades – déni de droit – brûlés vifs – 8 Mai 1945 – enlèvements – détentions arbitraires – tentative de déculturation – destruction et élimination au napalm – les essais nucléaires dans le Sud algérien et ses conséquences catastrophiques avérées sur la région – la main rouge – l’OAS – les tentatives d’évangélisation – l’analphabétisme – les mines antipersonnel – la ligne Morice – etc., etc.). Sans risque de me tremper, j’affirme que les affres du colonialisme français dépassent de loin ceux de la shoah. A M. Sarkozy, qui défend ceux qui ont pris les armes contre leurs familles, leurs voisins et leurs concitoyens «indigènes», de faire un geste envers la grande Allemagne en réhabilitant les «collabo » et Pétain qui a sauvé la France (Tour Eiffel – Louvre – Panthéon – Champs Elysées — Champs de Mars… ) d’une destruction certaine par les Nazis et combien de vies humaines. Voyez la différence du traitement politicomédiatique du tueur norvégien avec le tueur Merah (deux criminels). Heureusement pour les «Beurs» que celui qui avait mitraillé les dizaines de Norvégiens innocents n’était pas des leurs. Pour «la juste cause» (la leur ), «ils avaient décidé» que le monstre était un fou. Quelle supercherie !? Merci de faire vôtres mes préoccupations et merci au passage à notre héroïne hadja Zohra Dhrif d’avoir magistralement défendu notre cause nationale devant le barbouze en haïk de libérateur. Hadja Zohra aurait dû seulement inviter les attablés non «concernés» à quitter les lieux avant qu’il n’y ait de dégâts car une bombe à fragmentation mais pas au napalm allait exploser. Toutes nos excuses à la jeune fille de 5 ans d’alors qui se trouvait malheureusement sur les lieux connus pour être le point de rendez-vous de prédilection des colons et autres partisans acharnés d’une utopique Algérie française. A cette dame, qui a actuellement plus de 60 ans, nous disons que ce sont les aléas de la guerre et non des événements d’Algérie. Merci aussi pour la déclaration solennelle qu’elle avait faite en disant que si elle était adulte à cette époque, elle aurait mené le combat contre la colonisation…
A. K.
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/04/08/article.php?sid=132577&cid=49
8 avril 2012
Chroniques