L’entrée en lice de 50 partis politiques, voire plus, pour les prochaines législatives aurait dû nous inciter à créer un parti. Tiens, un parti des retraités, comme ce fut le cas lors des élections législatives, il y a quelques années, en République tchèque.
Certes, le vieillissement est inexorable, mais le degré de lucidité, de sagesse et de pondération, même à un âge avancé, reste, sans ambages, assez élevé. L’intervention dans les médias lourds des sommités mondiales des sciences humaines, sociales… constituent un exemple concret dans leurs orientations et conseils prodigués aux puissants de ce monde voué à la «disparition». La présence du vieil homme tranquille, attentif et serein derrière son pupitre de «député» potentiel ne diminue en rien son intelligence ni ses capacités motrices, encore moins usité du pouvoir de la rhétorique pour clouer au pilori les aventuriers. Avec nos 2 millions auxquels s’ajoutera le nombre de ceux qui sont sur le point de grossir nos rangs et la masse des chômeurs qui ne cesse d’enfler, nous serons la première force du pays. Dans un état de grâce pendant cinq ans, nous œuvrerons d’arrache-pied pour hisser la nation à la plus haute marche du podium de la performance, nous ferons de la «politique» un idéal de bonheur pour ce grand peuple, le bien tel que décrit par Aristote dans son éthique de Nicomaque Chapitre 2 : «Le bien certes est désirable quand il intéresse un individu pris à part, mais son caractère est plus beau et plus divin quand il s’applique à un peuple.» Ce n’était qu’un rêve issu d’un sommeil paradoxal. Nous espérons qu’il se produira. Un vœu qui sera conduit par une formation politique qui saura créer du «BIEN pour le peuple et le sauvegarder.
Bob. Med (Belcourt)
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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/04/08/article.php?sid=132580&cid=49
8 avril 2012
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