Même nos montagnes sont victimes de ce phénomène extrêmement dangereux qui, s’il ne venait pas à être contenu, mettrait en péril notre écosystème, déjà fragilisé par le réchauffement climatique et l’érosion des sols. Nos bonnes pratiques ancestrales qui consistaient à gérer nous-mêmes les déchetteries familiales pour en extraire de surcroit fumier et autre déchet végétal sont en train de disparaitre. Des rejets de plus en plus importants, du fait notamment de la pression démographique et des nouvelles habitudes de consommation, surprennent les maires de nos petites villes qui n’ont ni les moyens, ni les outils et ni le management nécessaires pour y faire face.
La protection de notre environnement sera donc l’un des défis majeurs qu’il nous faudra relever à court terme et les candidats à la députation où aux élections municipales à venir doivent dés maintenant intégrer cette problématique majeure et citoyenne dans leurs agendas respectifs. Il leur faudra mettre en œuvre les meilleures idées pour espérer engranger de prometteuses et riches perspectives environnementales et réaliser de substantiels gains en termes de protection des espaces verts et de gestion intelligente des déchets et autres rejets industriels. Mails il faudra aussi doter nos futurs élus des prérogatives nécessaires et des moyens matériels appropriés pour agir et stopper cette dégradation ininterrompue de notre environnement. Dans nos grandes villes, la situation semble moins préoccupante. Mais d’apparence seulement car bien que l’enlèvement et le ramassage des déchets y soient systématiques, d’autres pathologies comme le bruit s’y développement de façon insidieuse et font mal. Et pas seulement qu’aux habitants puisque les bruits ont tellement augmenté que les oiseaux sont devenus inaudibles. Ces derniers, rouges-gorges, merles, moineaux et autres, n’arrivent plus à se faire entendre et disparaissent de notre milieu urbain.
Note environnement soumis continuellement à notre manque de civisme et à la désinvolture où à l’impuissance de certains de nos élus se dégrade et agonise. Alors, quand allons-nous enfin nous consacrer à l’essentiel et faire cesser l’hécatombe ? Et ne l’oublions pas, et depuis toujours, le silence des oiseaux signifie la présence de prédateurs. Alors, de grâce, rendons leurs chants à nos oiseaux et trouvons vite des solutions et apportons les réponses sans lesquelles tout le reste ne serait, pour paraphraser un candidat à l’actuelle élection présidentielle française, que bavardages sur le pont du Titanic en naviguant droit sur l’iceberg !.
12 avril 2012
Salim Metref