- Détails
- Publié le Mercredi, 18 Avril 2012 11:57
- Écrit par Didi Baracho

Par Didi Baracho
Hier sur Facebook (Oui j’ai facebook et j’ai même 470 « amis » : plus que dans la vie réelle), donc hier sur ce réseau social très fréquenté par les Indigènes, quelqu’un m’a interpellé en me provoquant. Il m’a dit « Hé Didi ! Tu commences à avoir du succès en parlant aux Indigènes d’alcool, mais essaye de leur parler de sexualité et tu verras comment ces frustrés vont tous t’insulter ».
Quoi ! Les Indigènes des frustrés ? Quel fou celui là. Il n’y a pas plus libérés et émancipés sexuellement que les Indigènes. Il n’y a qu’à voir notre démographie. Nous étions 10 millions en 1962, nous serons, selon les démographes, 45 millions en 2020. Mes grands-parents ont eu 13 enfants et mes parents 11 bambins. Dans le quartier, jadis, on nous appelait « la glorieuse équipe du FLN ». Et d’ailleurs, il n’y a qu’à voir les filles voilées pour s’en assurer.
Bon donc, vous l’aurez compris, pour répondre à ce provocateur anonyme, car c’est mon honneur qui est en jeu, je vais vous parler aujourd’hui de la sexualité des Indigènes et de celle du pouvoir colonial au pays de la Corée Saoudite.
Notre réputation dans ce domaine, et dans ce domaine seulement, n’est plus à faire. Mais ayons une approche scientifique du sujet. J’ai observé que l’Indigène avait une sexualité adaptée à son mode de vie sauvage et à son besoin de se reproduire très rapidement pour assurer la survie de la famille. Par exemple, dès sa naissance, en 1954, le FLN s’était accouplé avec certaines figures du mouvement national et n’a pas tardé à donner naissance au MALG, le grand-père biologique du DRS, lui-même, né d’un accouplement entre les généraux M. dit T. et T. dit B. et quelques anciens de l’Armée française.
Lorsqu’on le retire de son environnement pour le faire vivre en captivité, le comportement sexuel devient le principal facteur de troubles du comportement chez l’Indigène. À titre d’exemple, après dix années passées dans une même cellule, Ali Belhadj et Abassi Madani, même après avoir essayé la fécondation in-vitro, n’ont pas réussi à enfanter. Et c’est tant mieux !
En réalité, d’autres se chargeaient à l’extérieur de la préservation de la race salafistes. Le calife Abdelaziz Bouteflika s’est accouplé avec Ahmed Ben Bella et ça a donné Abdelaziz Belkhadem. Lui-même s’est accouplé avec une chanteuse raï et ça a donné les supporters du MC Saïda.
Il y a d’autres exemples du même type qui confirment cette étude scientifique. Par exemple, mes amis H’mida Layachi, Lounès Guemache, Ali Fodhil et Anis Rahmani, les quatre journalistes que nous envie la presse pornographique d’Europe de l’Est, sont des produits d’une éjaculation précoce de la presse algérienne. Une sexualité vécue dans la précipitation donne en effet ce genre de résultats, très souvent !
Par contre, on observe des choses surprenantes avec Aboubakr Benbouzid, le ministre de l’abêtissement. Cela fait 20 ans qu’il couche avec l’Éducation Nationale et il a pu, enfanter, en un temps record, au-delà des enfants qu’il a eus avec sa femelle officielle, plus de 10 millions d’abrutis. Nous en avons conclu, avec mon équipe de chercheurs, tous ivrognes, que si vous accouplez un opportuniste, soutenu par un général avec un ministère important, ça donne indéniablement une batardisation du savoir et de la culture. Un constat identique a été observé avec l’infirmier de la Santé, Djamel Ould Abbès. Laissez-le dix minutes avec une professeure en neurologie, elle accouchera d’une aide soignante atteinte de troubles psychologiques.
Maintenant, il faut aussi rééduquer les Indigènes en matière de sexualité et leur dire qu’on peut faire la fornication, halal ou pas, avec ou sans coups de fouets, sans pour autant chercher à avoir des enfants. Et mon conseil personnel en tant que chercheur, c’est de dire, si vous pensez engendrer des idiots qui pourraient soutenir plus tard le pouvoir colonial, autant mettre des préservatifs ou prendre la pilule. Je précise attention que la pilule c’est pour les femmes et, de préférence, avant qu’elles ne tombent enceintes.
Enfin voilà, j’avais promis de parler de sexualité, je l’ai fait. Il n’y a plus aucun tabou en Corée Saoudite. Fatigué de me masturber l’esprit, je vais maintenant déboucher une bonne bouteille. Mais ça, c’est une autre histoire. Alors, malgré tout, vive les Indigènes !
18 avril 2012
Didi Baracho