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- Publié le Lundi, 23 Avril 2012 19:24
- Écrit par Didi Baracho

Par Didi Baracho
Je suis toujours à Paris. C’est ma dernière journée dans la mère patrie des dirigeants de la Corée Saoudite. Je l’ai consacré à deux missions : faire le plein en matière de breuvages prohibés par la charia et rencontrer Jean-Luc Mélenchon.
À ce dernier, et vue qu’il est éliminé de la course au second tour pour la présidentielle française, je lui ai soumis mon idée. Celle que je vous ai exposée hier. Le ramener avec moi, le faire naturaliser et le faire élire président de la Corée Saoudite.
Après m’avoir gentiment reçu autour de quelques bouteilles de vin rouge, il m’a fait savoir qu’il réfléchirait sérieusement à la question et m’a demandé de transmettre son message aux Indigènes.
Je le reproduis donc intégralement.
« De Jean-Luc Mélenchon aux peuples Indigènes de Corée Saoudite.
Ô peuple d’Outre-méditerranée, j’entends ta souffrance !
Je sais que tu es pris en otage par un pouvoir colonial mafieux qui a confisqué ton indépendance. Je sais que tu es tenté parfois par les appels de ton extrême droite, représentée chez toi par Abdelaziz Le Pelkhadem et par quelques partisans de la haine et de l’intolérance.
Je te demande de boycotter activement les élections du 10 Mai. Je sais que trucage, il y a toujours eu et trucage, il y aura encore.
Ô peuple Indigène, je connais ta détermination !
Je sais que tu veux te débarrasser du système et des généraux M. dit T. et T. dit B. N’hésite pas et fais toi plaisir. Tu peux compter sur mon total soutien.
Ne te laisse pas endoctriner par les paroles douteuses et les mensonges de Soltany et ne te laisse pas anesthésier par les discours d’Ouyayaille, la racaille.
Et n’oublie pas que tout est à toi ! »
Maintenant que le contact est établi entre le peuple Indigène et Jean-Luc Mélenchon, il ne nous reste plus qu’à espérer la révolution. En attendant la démocratie, on peut toujours lire nos amis H’mida Layachi, Lounès Guemache, Ali Fodhil et Anis Rahmani, les quatre journalistes que nous envient les tracts de propagande électorale, nous vanter les mérites de celle-ci. Mais ça, c’est une autre histoire. Alors, malgré tout, vive les Indigènes !
23 avril 2012
Didi Baracho