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Hommage à Khelifi Ahmed par son fils Walid

3 mai 2012

Contribution

Voxpopuli : 

La vie est belle, ne laisse rien ni personne te faire croire le contraire. Ces mots que mon père m’a légués devraient être prononcés à tous nos proches, et même aux inconnus. Ces paroles de sagesse découlent d’une expérience riche et exceptionnelle, que ce soit en termes d’engagements, de vécu ou même de déceptions. 
Nos vies sont ainsi faites : perfectibles, incertaines et erratiques ; mais ce qui demeure pour vrai de par les siècles et les temps, c’est que notre passage sur cette terre est une chance, une bénédiction par delà les troubles et les complications. Celui qui a connu l’amour ne serait-ce qu’un jour ; celui qui a été heureux ne serait-ce que le temps d’un tour, peut certifier que réellement, la douleur est la rançon du bonheur. Cet amour pour la vie, ce sentiment de paix à l’égard du monde, je l’ai toujours perçu chez mon père. Le courage et la joie sont décidément les attributs des rois. Mon père n’en était pas un, bien au contraire, il a toujours combattu les privilèges de naissance et de rang, pour ne favoriser que la dignité et l’égalité. Pour autant, il a toujours gardé une admiration patente pour l’univers des convenances, des bonnes manières et de l’élégance héritées de l’aristocratie européenne qui a marqué l’histoire de par son faste et son raffinement. Mon plus grand compliment fils, me disait-il, c’est une femme détachée de la CIA qui me l’a fait. C’était à l’occasion d’une rencontre FLCIO UGTA en 1996, dont mon père menait la délégation algérienne, qu’un agent des services américains, une certaine Joanna, déclara à propos de lui : Cet homme, vous le mettez seul au milieu de Bombay, et il en ressortira avec mille idées.» Ce mot l’a touché, et il garda de ce voyage aux Etats-Unis une grande impression de grandeur et de respect envers cet antre du capitalisme débridé. Lui qui eut à visiter l’URSS en 1976, fut troublé par la différence de perceptions qui émanait de ces deux pays autrefois «ennemis» ; l’un sentait la liberté, l’opulence, et l’autre la détresse et l’ennui. Mais c’était pour lui et ses amis, tous marxistes plus jeunes, un crime de lèse-majesté que de l’avouer. Donc même bien après la désillusion communiste, il ne le confessait qu’à mots couverts. Eh «amis de Max» comme les appelait tendrement un gars du village. Il leur disait vous «amis de Max», vous ne faites que parler ; moi pour ma part, j’ai une terre à labourer. Cette sagesse paysanne, très tôt, il l’intégra dans son parcours de vie. 
Quand les enfants pleuraient en Algérie, Boumediène les couvrait de son burnous

A Gouraya, coquet village berbérophone et colonial de la côte algérienne, une bande de «révolutionnaires » nourri au boumediénisme, activait, qui dans le volontariat, qui dans le militantisme, pour porter les fleurs d’Algérie à leur bourgeonnement. Ces jeunes gens, fins lettrés et intellectuels à souhait, auront à arpenter les grandes villes du monde, et à côtoyer les hautes fonctions de l’Etat. «Tout ceci grâce à Boumediène», me répétait-il. «Il a fait d’un peuple de gueux, une nation qui compte dans le monde.» Il n’est point ici question de déterrer la querelle de «sourds» qui vibre ces temps-ci sur les choix de l’illustre président algérien, mais il s’agit ici de rendre voix à un sentiment partagé par beaucoup d’Algériens de l’époque, qui faisait qu’on était fier de son pays, et fier de lutter pour son essor. Mon père me rapporta une histoire elle-même contée par ma grand-mère. Ça disait en somme que quand les enfants pleuraient en Algérie, Boumediène les couvrait de son burnous. Cette anecdote émouvante trace la présence de ce personnage éminent dans l’inconscient des Algériens de l’époque, et jusqu’à maintenant, sa mémoire demeure entourée de respect et de considération par ceux qui ont pris part à cette «belle aventure» pour la dignité. Plus tard, terminant ses études à l’ENA, mon père serra la main à «l’homme au burnous». Il me relata la venue du président à l’occasion de la nouvelle promotion de futurs fonctionnaires, et son discours à leur adresse : «Vous êtes tous ici, parmi la crème de l’Algérie, et vous jurez de servir votre pays. Soit, mais laissez-moi laissezmoi vous dire une chose ; attention à ne pas oublier votre peuple quand vous serez aux responsabilités. Car il est aisé de promettre, mais tellement difficile de rester honnête.» Par ces mots de feu Boumediène, entendus très jeune de ma part, je me suis fait une idée sur l’engagement des «anciens», de leur patriotisme et de leur espoir appelé Algérie. Les plus jeunes ne comprendront peut-être pas, comme le dit la chanson, mais il n’est pas interdit d’écouter. Ecouter cette force qui a porté toute une génération à la liberté et à la dignité. Ecouter les berceuses de nos grands-mères sur la dureté d’être parfois là. Mais écouter aussi le silence de tous ceux qui ont lutté, et qui ont été oubliés. Se battre pour les déshérités et les moins nantis est l’apanage des grands seigneurs, des âmes bien nées, et à ceux-là, personne ne pourra leur enlever ce que la justice leur doit. Quand je lui faisais part de mon scepticisme quant à son combat, il me répondait toujours : fils, tu grandiras et tu comprendras. Il m’a raconté tant de fois le film de Sitting Bull et du général Custer, chefd’œuvre du septième art qu’il a dû regarder tant de fois. Il est plus précisément question d’une scène, que je n’ai pas vue, mais qui m’a été racontée avec tellement de force et de conviction, qu’elle en est devenue une philosophie de vie et de courage pour moi. Dans la séquence en question, le général Custer, chef de la cavalerie américaine, assiège les troupes de Sitting Bull, chef sioux, avec lequel il avait tissé des liens d’amitié et de respect, comme seuls deux «ennemis» peuvent saisir le degré de leur honneur respectif. Mu par ce sentiment d’admiration envers le farouche Indien, le général décide de lui envoyer un émissaire pour lui donner une chance de se rendre. Il en fut fait, et à cette proposition relevant du bon sens militaire, le chef indien rétorque à son «ami» américain : «Dites au général Custer, pour lequel j’ai beaucoup d’estime, que s’il me respecte vraiment, il doit me laisser me battre jusqu’à la fin… ce serait son honneur de me laisser essayer… dites à mon ami, laissez-moi essayer une dernière foi…» Ce récit a lui tout seul m’a appris le sens du mot honneur, et grâce à cette métaphore digne des plus grandes tragédies, je me dis que ni la mort, ni les obstacles ne peuvent ternir la noblesse de ceux qui essayent une dernière fois. Le souvenir d’une telle grandeur d’esprit, transposé dans la réalité algérienne, nous fait dire qu’un jour ou l’autre, la lumière et la bravoure de gens à cette image guideront des intentions sincères, car la mémoire est un fleuve qui ne peut couler que dans l’océan du possible. Rien ni personne ne peut contrecarrer la marche de la dignité, du progrès et de l’accomplissement humain, car il en est ainsi : au début, il eut la lumière, et cette promesse divine à l’homme, l’univers et les cœurs la portent en leur sein. Mon père disait à propos du Maghreb, et plus particulièrement de l’Algérie : mon fils les choses vont dans la bonne direction. Avant toute chose, Si Ahmed, comme l’appelaient ses proches, était un optimiste irrémédiable, et un rationaliste acharné. Ce qui lui permettait de toujours garder pleine mesure des défis humains, et entière confiance en la providence et ses desseins. A plusieurs reprises, j’ai eu à constater ses regrets et sa tristesse quant à la prise de pouvoir des «gens de la tradition» en Islam, au détriment des «gens de la raison». Il étayait toujours ses propos par des références historiques pointues, qui allaient des «protestants » de l’Islam comme il les appelait, les «mu’tazilats », aux grandes épopées scientifiques de Bagdad, Cordoue et Grenade. Très tôt à son contact, j’ai pris connaissance de noms comme Avicenne, Averroès, El Baïroni, Al Kindi. Tous ces noms illustres attestent de la présence des musulmans dans le panthéon du savoir, et sont la preuve que l’Islam n’aurait jamais dû se résigner à la fermeture, la crispation et l’intolérance. Un autre Islam est possible, et l’histoire nous l’enseigne. A toutes les tentations de la reddition et de la capitulation, Si Ahmed opposait la réalité d’une époque de floraison et de raison. S’il y a déjà eu un matin, c’est que pour l’éternité, il faut croire au lendemain. 
Il avait à l’égard de la nature un émerveillement presque enfantin

La conviction que nous n’avions rien à envier aux Occidentaux était ferme et constante, et la poésie d’un Omar Kheyyame suffisait à lui faire tirer un sourire sage et résolu : non la science, la réussite et le dépassement n’avait rien d’exclusif à un seul peuple, mais était un bien commun à toute la famille humaine qui était riche de par ses déclinaison culturelles multiples. Il déplorait souvent dans nos apartés la suprématie de l’émotion sur le bon sens dans les contrées musulmanes, et il faisait remonter la chaîne du déclin à la succession idéologique qui va de Ibn Hanbal à Ibn Abdel Wahab, en passant par Ibn Thaymiya. Sans être trop savant, on peut préciser que Si Ahmed voyait dans la sphère d’obédience islamique un combat entre ceux qui essayaient d’élever l’homme par le savoir et le raisonnement, et ceux qui l’empêtraient dans des considérations et des croyances rétrogrades, juste bon pour dépouiller l’humanité des moyens de son accomplissement. «Il faut se méfier du règne de l’émotion, et ne jamais oublier que la raison est la gardienne du logis», disait-il. Il avait cette «foi» incommensurable aux bienfaits de l’approche rationnelle, et portait la science au sommet de l’ordre social et historique, et même s’il admettait les limites de la raison, on ne peut évoquer sa mémoire sans rappeler ô combien il affectionnait l’exercice intellectuel, porteur de sens et de salut pour le genre humain. «L’homme n’est ni bon ni mauvais, il est de son temps», martelait-il à qui voulait l’entendre. Il avait une confiance presque mystique dans la marche de l’histoire, et ne voyait dans les convulsions de celle-ci qu’un renforcement de l’expérience humaine en vue de sa plénitude. «L’humanité ne se pose que les questions qu’elle peut résoudre», tel était son credo. Il abhorrait pardessus tout la victimisation, et croyait en la possibilité qu’à l’homme de parfaire sa destinée. Il n’aimait pas que des peuples ou des civilisations «justifient» leur échec par des prétextes à bon compte. Il était passionné de philosophie et de musique germanique, d’histoire et de politique française, tout en restant très proche de la nature. A l’abstraction parfois trop pesante, il opposait «le sens de la réalité», acquis très tôt au contact de la mer et de son silence. Plus jeune il était un fieffé pêcheur, et cette intimité avec la mer créa en lui la nécessité de toujours se battre contre les éléments de la nature et de l’histoire. Pour lui, la grande bleue et ses tumultes était une allégorie de la vie ; toujours tenir la barre même dans les moments de doute, espérer le rivage même dans les brumeuses routes, et toujours garder à l’esprit l’horizon du port qui nous attend. Combien de fois je me suis levé en le trouvant avec sa cigarette, seul et côtoyant le règne des arbres et des oiseaux. Il était intarissable sur leurs noms, leurs origines et leurs bienfaits. Il aimait se blottir dans le silence de la nature, en bon verdier qu’il est, rendant hommage à son milieu par la méditation et la contemplation. Il avait à l’égard de la nature un émerveillement presque enfantin, et ce sentiment quasi panthéiste, il le nourrissait comme un rayon rend vie à une saison. Me voyant parfois obscurci et encombré par le poids de la réflexion, il me racontait toujours l’histoire de la «salade». En fait, durant ses années d’écolier, un maître leur demanda un travail à domicile, une sorte de travail pratique. L’exercice consistait à faire pousser des feuilles de salade. Eh bien ce fut la première vraie révélation de la vie du tout jeune Khelifi Ahmed. De ce moment de grâce innocent et profond, il en garda le goût de la simplicité et de l’humilité. «Mon fils, je regardais pousser ma salade, et c’était pour moi une des plus grandes joies de ma vie.» Très tôt, confronté à mes angoisses métaphysiques dont je lui faisais part, il me répondait «va voir pousser ta salade, il n’y a que cela de vrai». C’est cette sagesse, plus qu’autre chose, qu’on gardera de lui ; il était cultivé, lettré et engagé, mais pourtant c’est ce recul, ce bon sens qui nous ont le plus marqués. Car on a beau connaître ses textes, il n’en est rien si on n’a pas fait l’expérience du retour à soi, seule à même de nous conférer paix et lucidité. «Le plus important dans la vie, c’est de dormir tranquille.» Il paraphrasait mon grand-père, qui avait coutume de lui dire avec un fort accent : «Ecoute Ahmed, moi je dors comme un bibi ; ça vaut tout l’or du monde.» Sans aucun doute, Si Ahmed a vécu tranquille, et est parti tranquille tant il est resté en accord avec lui-même et ses principes. Jusqu’à la dernière seconde, il inonda son monde de par sa force et son optimisme, et la meilleure façon de lui rendre hommage, nous ses proches et ses amis, c’est de continuer le combat. Mon père m’a appris qu’il n’y avait pas de piètre combat, et que tous, nous sommes appelés à mener le nôtre. Chacun à notre niveau, à notre hauteur, nous avons notre combat ; l’essentiel, disait-il, était de donner un sens à sa vie. Soit aimer quelqu’un, soit se battre pour ses idées ou tout simplement être là et exister dignement. Pas dévot durant sa vie, il croyait tout de même à sa «bonne étoile», qui le mènerait toujours à bon port, disait-il. Il me disait lors de conversations mémorables, avec une pointe de bravoure morale : «Fils, lorsque tu ne sais pas où aller, tourne-toi et vois d’où tu viens»… 
Son adhésion au «candidat» Benflis

Et comment évoquer la mémoire de Si Ahmed sans mentionner son parcours militant, voire politique. Très tôt engagé pour le droit des travailleurs et des ouvriers de par son extraction idéologique, il devint plus tard un des piliers de l’UGTA. Beaucoup au gouvernement et aux affaires lui ont «reproché» d’outrepasser les lignes du syndicalisme pour «déborder» sur le champ miné de la politique. Mais lui, surtout aux côtés du regretté Benhamouda, ne s’en cachait pas, et considérait que la politique était une chose trop sérieuse pour la laisser aux autres. Il partageait avec l’ancien secrétaire général une vision de grandeur et de fierté pour l’Algérie, et très tôt leur collaboration aboutit à la nécessité de créer un «front» qui regroupe toutes les bonnes volontés soucieuses du bien du pays. On connaît par la suite le sort qui a été réservé à cette entité politique, détournée de sa vocation première par des mains peu scrupuleuses. Mais il n’est nullement ici le temps des règlements de comptes, tant la hauteur d’esprit de Si Ahmed nous astreint à une certaine forme de pudeur intellectuelle, qui fait elle-même résonance à son exigence de dignité et d’honneur : quand on a côtoyé les plus grands, on a toujours peur de décevoir leur mémoire, comme le disait le poète. Alors pour ne pas trahir leur legs, parlons, oui parlons et écrivons que ces deux compères d’un temps croyaient en l’Algérie éternelle. Durant les crises qu’a connues le pays, les deux hommes, alliés du droit et de la justice, ont toujours œuvré à ce que l’unité nationale soit préservée. Nous aurons à relater les faits plus en détails ultérieurement, mais ce qu’il faut préciser, c’est que la haute estime dans laquelle les deux personnages plaçaient la destinée du pays, faisait d’eux des Elliot Ness en puissance, toujours alertes à l’intérêt national, et vigilants quand à l’évolution des paramètres politiques de l’Etat algérien, lequel était censé donner corps à l’élan d’enthousiasme niché au cœur de chaque Algérien. «Nous avons été spoliés de notre espoir», me disait-il à chaque fois, avec une déception qui était trop appuyée pour être objectivée ; non d’abord et avant tout, mon père et Abdelhak Benhamouda étaient des gens qui avaient l’Algérie chevillée au corps, et ne transigeaient pas avec sa grandeur et son intégrité. Pour décrire et raconter toutes les péripéties politiques, tous les hauts faits d’armes, parfois les déconvenues qu’a pu vivre Si Ahmed, il faudrait tout un roman qui porterait comme intitulé : «Il s’est battu, pour que l’on se souvienne. » Oui, en ces temps de disettes, de vaches maigres que connaît notre pays, il est plus qu’obligatoire de rappeler qu’il y a eu des gens qui se sont battus avec le plus intense don de soi . Ni les aléas matériels, ni le froid, ni les coups du sort n’ont eu raison du combat légitime de ces deux patriotes. «Quand on a l’Algérie dans le cœur, on ne se préoccupe pas de son estomac», répétait-il à longueur de journée. Ce désintéressément, cette vocation, ce sacerdoce, Si Ahmed l’a porté jusqu’au firmament de l’engagement. Les deux patriotes avaient une haute idée de l’activité de la raison, lumière parmi les contingences de la vie, et outre leur défense acharnée du patrimoine économique algérien, des services publics accessibles à tous, ils misaient toute leur énergie rénovatrice dans le secteur de l’éducation, seul à même, d’après eux, de sortir les peuples d’une torpeur chronique. L’éducation est la base d’une nation, me répétait mon père inlassablement, en pointant un doigt accusateur sur la récupération idéologique dont faisait l’objet l’école algérienne. «En sus de la santé, mon fils, c’est l’école qui donne vie à une nation.» Ces paroles, entendues maintes fois, resteront à jamais gravées dans mon esprit. Citant Benhamouda, paix à son âme, qu’il aimait à appeler «Cheikh», il me confia cette pensée lourde de sens et d’espoir : «Si Ahmed, aux Etats-Unis, ils ont beaucoup de musées… sauf, ya Si Ahmed, que leurs musées, ils parlent du futur.» Cette irrépressible confiance en la science et en la noblesse de l’activité intellectuelle, les deux patriotes la partageaient. Tout comme leur foi inexpugnable en la capacité de l’Algérie et de sa jeunesse a tutoyé la réussite. «Le monde est guidé par des idées ; c’est les idées qui mènent le monde, fils.» Ce sentiment impérieux de la prédominance de la pensée sur les affaires du monde, il ne l’a jamais tout au long de sa vie quitté. Il n’en est pas jusqu’à son adhésion au «candidat» Benflis qui fasse écho à son pressentiment fort que l’Algérie s’en sortirait. L’ex-Premier ministre, pour lequel il avait de l’amitié et de la fraternité, représente ses dernières batailles dans l’arène Algérie. «Je ne m’inquiète pas pour mon pays, mon fils, car même si tous les hommes se liguaient, ils n’arrêteraient pas la marche en avant de l’histoire. Quelqu’un qui croyait en la vie et en l’Algérie, telle a été la destinée de ce patriote fini. Papa, nous avons appris avec toi à ne pas avoir peur, car tu as vécu debout, et tu nous as appris à combattre jusqu’au bout. Ton souvenir rayonne sur nos vies, comme l’étoile du bonheur console les amis. Asta sempre camarade…
W. K.

Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/05/03/article.php?sid=133640&cid=49

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À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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