PUBLIE LE : 09-05-2012 | 00:00 | PAR SUZANNE AMOKRANE
Quand les ornières sont trop profondes, les roues y entrent jusqu’au moyeu et il devient alors très difficile d’avancer…
C’est exactement à ce niveau que la LNF et la FAF ont mis le football national aujourd’hui. Les deux instances restent toujours passives devant le pourrissement de la situation, notamment avec les affaires de corruption dénoncées pourtant ouvertement par les clubs. Qu’attendent Raouraoua et Kerbadj pour sortir le marteau ?
Qu’attendent-ils pour au moins prendre une loupe et commencer à enquêter en écoutant les parties concernées ? Ce n’est pourtant pas du léger dont il s’agit. Que ce soit la tentative de corruption du président de l’APC de Tlemcen en personne, en faveur de l’Entente de Sétif, que Abdelkrim Yahla a vivement dénoncée, ou celle ébruitée par Boualem Tiab à la JSMB, accusant non pas un ou deux, mais cinq de ses joueurs d’avoir levé le pied contre le MCO, les deux affaires devaient logiquement interpeller les instances qui gèrent la Ligue 1. Mais quelle logique pourrait illuminer des esprits quand ils sont sciemment débranchés ? Les deux «petites muettes» semblent avoir perdu la voix et, surtout, la voie de l’autorité que leur confèrent les statuts de la FIFA. Regrettable, en effet. Mais c’est sans doute pour durer aux bons endroits qu’ils ne lèveront pas le petit doigt, à quelques jours des élections législatives. Devant une situation aussi bloquée, je me demande bien pourquoi on reprocherait aux footballeurs de faire de la politique, sachant bien que c’est cette même politique qui manipule notre football…
Qu’attendent-ils pour au moins prendre une loupe et commencer à enquêter en écoutant les parties concernées ? Ce n’est pourtant pas du léger dont il s’agit. Que ce soit la tentative de corruption du président de l’APC de Tlemcen en personne, en faveur de l’Entente de Sétif, que Abdelkrim Yahla a vivement dénoncée, ou celle ébruitée par Boualem Tiab à la JSMB, accusant non pas un ou deux, mais cinq de ses joueurs d’avoir levé le pied contre le MCO, les deux affaires devaient logiquement interpeller les instances qui gèrent la Ligue 1. Mais quelle logique pourrait illuminer des esprits quand ils sont sciemment débranchés ? Les deux «petites muettes» semblent avoir perdu la voix et, surtout, la voie de l’autorité que leur confèrent les statuts de la FIFA. Regrettable, en effet. Mais c’est sans doute pour durer aux bons endroits qu’ils ne lèveront pas le petit doigt, à quelques jours des élections législatives. Devant une situation aussi bloquée, je me demande bien pourquoi on reprocherait aux footballeurs de faire de la politique, sachant bien que c’est cette même politique qui manipule notre football…
9 mai 2012
SUZANNE AMOKRANE.