Culture :
Neuf nouvelles composent ce recueil signé de la plume du journaliste, nouvelliste et romancier Mouloud Achour.
Paru dans sa première mouture en 1996 aux éditions l’Harmattan, sous le titre A perte de mots, cet ouvrage s’offre une seconde jeunesse avec un nouveau titre Le retour au silence en s’enrichissant au passage d’un récit inédit, Je sais faire chanter le cristal. Dans la première nouvelle en deux parties intitulée Si mon père revenait, Mouloud Achour met en scène le personnage de Bachir. Un intellectuel à cheval sur les principes. Père de famille honnête, loyal et intègre, ce quinquagénaire mène une vie simple et modeste. Un jour, il est invité à une soirée donnée par Si Mounir, un business man dont le fortune n’a d’égale que les fausses attestations de sa prétendue participation à la guerre de Libération nationale. L’homme d’affaires lui fait une drôle de proposition. Il lui offrira une vie de château à condition qu’il accepte de rédiger ses mémoires basés sur ses faux exploits de guerre. Mais Bachir n’est pas de la race des corrompus… Le dernier printemps raconte les derniers jours d’un malade atteint d’un mal incurable. Cloué sur son lit d’hôpital, le mourant espère la visite de sa bien-aimée Radia… Dans Jamais dans la lumière, le lecteur découvre «Zine», un personnage intrigant. Jadis ouvert, jovial et sociable, ce jeune homme devient taciturne et sombre du jour au lendemain. Muet comme une tombe, il ne tarde pas à en faire sa dernière demeure… Professeur de lettres françaises puis journaliste, né à Tamazirt (Larbaâ-Nath-Irathen) en 1944, Mouloud Achour a publié ses premiers textes — essentiellement nouvelles et récits — dès la fin des années 1960, d’abord dans la presse nationale, entre autres l’hebdomadaire Algérie-Actualité et la revue Promesses. Il est également l’auteur de deux romans : Le vent du nord et Juste derrière l’horizon parus aux Edition-Casbah.
Sabrinal
Le retour au silence, Mouloud Achour, Casbah-éditions, 2011, 206 P.
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/05/10/article.php?sid=133982&cid=16
10 mai 2012
MOULOUD ACHOUR