Suzanne au pays des merveilles : Des guerres si viles…
Hier, j’ai levé ma tête vers le Nord et je suis tombée sur un article louant les mérites de la pépinière de l’Athletic Bilbao.

J’ai appris que 15 joueurs sur 25 de l’effectif pro de ce club sont issus du centre de formation dénommé «Lezama», dont le budget s’élève à… 10 millions d’euros/an. De plus, ils sont tous basques ! Et apparemment, ça ne choque personne qu’ils aient opté pour une politique aussi «autonomiste et séparatiste». Imaginez qu’un club, chez nous, décide de suivre un tel exemple… Il va se retrouver illico presto rétrogradé en 40e division, et tous les Benouza et Haïmoudi recevront des ordres pour les faire maintenir hors de portée de nuire à l’unité de la nation. Et pourtant, c’est dans cette Espagne mi-séparée mi-«poudrière» que le football est le meilleur du monde. Quand le Barça gagne, c’est la Catalogne qui en est fière, sans pour autant déclencher de guerre civile quelque part. Par contre, chez nous, où les valeurs unificatrices sont abondamment bombardées dans les médias, des «guerres si viles» sont, souvent, enregistrées çà et là, dès qu’il s’agit d’un match opposant deux clubs voisins. Il y a juste une pente qui sépare Kouba d’Hussein-Dey, mais cela ne les empêche pas de s’entretuer. A Constantine, c’est comme Israël et la Palestine. Entre Bordj Bou Arréridj et Sétif, c’est toujours le 8 mai 45. Entre la JSK et la JSMB, on brûle les oliviers, pourtant symboles de paix. A Batna, c’est celle des Aurès entre le CAB et le MSPB, selon les propres aveux des supporteurs… Bref, plus l’écart est réduit, plus la haine est grande. Et vous savez d’où vient toute cette pagaille ? De la culture locale. En Europe, tout le monde connaît la force de sa culture et en est fier. Chez nous, malheureusement, tout est inculture dans le foot. Mais comment voulez-vous parler de culture dans un pays où même celle de la pomme de terre fait défaut ?
À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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10 mai 2012
SUZANNE AMOKRANE.