Elle se veut sans traces. Sans redevance. Ainsi, un homme a astiqué sans relache pendant quelques heures sa voiture. Fatigué, il s’y installe enfin pour lire son journal. Une famille la mère, le père, la fille et la grand-mère, se déplace très difficilement à cause de cette dernière repliée sur elle-même, chaque pas sur le bitume lui faisant mal. La famille s’arrête devant la voiture garée et l’homme, spontanément, leur propose de les déposer vu l’état de la vieille femme. Ces pauvres diables installés dans cette voiture, fraîchement, nettoyée sont la preuve que l’Algérien est altruiste même au détriment de sa propre personne. La voiture restant le bien le plus choyé de la famille. Il n’hesite pas à rendre service. Un service qu’il considère parfois comme un devoir. Le bien. La reconnaissance de soi passant par ces preuves de compassion. Dans son esprit, il s’est enrichi forcément. Mais il ne l’a pas fait pour cela. Non pas du tout. C’était un taxi clandestin. L’Algérien a le temps. Le temps de s’intéresser à ce qui se passe autour de lui. De regarder. D’écouter. D’entendre et de s’investir.
La soidarité par El-Guellil
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30 mai 2012
El Guellil