Pour plaisir écrire et partage
Larbi le vieil émigré occupé à nettoyer ses narines, a dit en substance : « Mea culpa. On nous a raconté des âneries et on y a cru !
« Or, en approchant à l’occasion, obligé en Europe les responsables administratifs ou politiques locaux affabulés de hauts grades municipaux fonctionnels, voire les préposés de même gabarit de la fonction publique et chargés à l’éducation ou la culture, voilà donc que l’on se retrouve confronté à une bien douloureuse vérité : carambolage de bras cassés , « faux et usages de faux » et déception! Que des barriques incultes, inconsistantes qui reproduisent le bruit sordide du vide, ou celui étouffé des futailles trop pleines et pourries. A s’y approcher de près nauséabondes, dans un monde prétentieux jusqu’à l’indécence !
« L’Europe se retrouve il est vrai livrée au sauve- qui-peut social, aujourd’hui même, comme chaque fois aux termes tumultueux de fins de ses révolutions illusoires, de civilisations tronquées depuis longtemps. Ou bien à la fin de prétendues évolutions politiques tapageuses, entichées de progrès humains en apparence remarquables mais, à l’évidence mensongers. Et en Europe, la meilleure manière de prévenir ou d’affronter le péril social des masses méprisées, aura toujours été de le faire bandes organisées d’auto défense belliqueuses, solidaires, audacieuses et impitoyables, entre corporations de malfrats. Et de se vendre ainsi aux puissants, aux plus offrants en cas de besoin. Que de la malfaisance. Ce qui sied parfaitement aux marginaux, voyous, hommes et femmes de caniveau à l’affût. Et en grande partie aux intellectuels issus de la misère nourricière, misérables, saisissant l’opportunité d’émerger à tou
t prix pour amasser facilement et d’autorité la grosse mise. Dès lors, sans aucun mérite ni effort laborieux d’utilité humaine avérée. A ce jeu le dernier créneau couru, facilement accessible au cours des derniers siècles, aura été celui des partis politiques d’une république, abusée dans le dos, sous occupation étroite d’intrus et pervers douteux. Que des partis politiques adroitement organisés en puissantes entreprises d’exploitation éhontée d’un système démocratique manipulé. Des partis entre les mains de bandes prédatrices et hautement qualifiées au pire, où l’accès par l’externe et l’émergence à l’interne des « militants, dirigeants, candidats, éligibles » reste une affaire d’affidés acolytes. Que des complices cooptés aux ordres, fondamentalement sectaires. Et c’est tout un terrifiant maillage clientéliste, la mise en place de menées démagogiques, de divisions populaires sociale
s, de pub’ cinéma de propagande piloté par des médias interposés, qui conditionneront le vote de tout un pays. Voilà comment irrémédiablement le choix – (d’idées ou de personnes)- pressenti par les deux partis en vue, dominants, infléchira immanquablement le vote du populo crédule, éduqué, conditionné et formé à soumission absolue. En même temps l’alternance constituera un élément de diversion clé d’un scénario de dupes consacrant en fait, sournoisement, le partage pacifique du filon politique juteux. Entre propriétaires définitifs de toutes les richesses nationales. Proprios flanqués d’une garde prétorienne ( issue de la misère, entretenue et développée en pire ) chargée de contenir, essentiellement par la manipulation de l’autorité , tout débordements d’un populo exploité à « l’insu de son plein gré » . Un populo apparemment rétif mais en fin de compte toujours consentant grâce aux vertus inf
aillibles de l’enseignement public et de ses enseignants socialisants missionnés. Admiration à Blum , Jaurès et consorts héritiers contemporains, d’avoir saisi l’opportunité du siècle , la misère humaine, pour s’approprier la charge et conduite du troupeau veule, comme de profits inespérés, troupeau encadré de mâtons encartés . Aujourd’hui ceux sont de grandes écoles (ENA, HEC…), ou des épreuves d’expériences pratiques à échelle internationale ou nationale d’envergure (guerres d’outre-mer, colonisation, néo colonialisme, cabinets politiques – labos de ministères, gouvernements …) qui permettent de former la relève d’une l’intelligentsia gardienne et prédatrice , de plus en plus futée, de plus en plus choyée, de plus en plus vorace. Mais toujours dans le giron et sous égide de l’un des deux partis politiques alternatifs mais complices, indéboulonnables, à la manœuvre, fermement agrippés à la
gouvernance de tous les pouvoirs. A un niveau organique inférieur de larrons indispensables, on retrouvera des sous fifres zélés recrutés et employés en charge de la surveillance du magot bancaire monstrueux, de l’ordre public oppressif et répressif, du fonctionnement d’une l’éducation nationale rétrograde, de emploi et monde du travail assujetti et cadenassé, des loisirs et culture de diversion débile. Le tout procédant de la constitution artificielle d’une classe intermédiaire dénommée « moyenne », suffisamment nourrie et pourrie, et pour bien y faire ayant tout intérêt à assumer ardemment des devoirs de garde chiourme, de manière scrupuleuse sur un état édifié sur deux divisions sociales : les possédant et les possédés . Quelle saloperie, quelle hypocrisie !
« Pourquoi cette diversion quand il s’agissait, en cette rubrique, uniquement et tout bonnement de parler d’art ? Parce qu’effrontément, le dernier des hommes du Neandertal en fonction politique, maintenant empaillé, s’est invité sur l’écran de ma télé, dans mon salon mauresque, a déblatérer de civilisation ….
J’ai tiré la chasse ! »
Farid Talbi
29 juin 2012 à 19:37
Charlot le kid et la qasba !
Sauver les gens bien malgré leur ignorance et entêtement , c’est bien ce qu’il advient parfois, en désespoir de cause, dès lors ou le moribond pratique une automédication contre indiquée qui précipite à l’évidence sa fin vie ou bien , quand son sort est malgré lui confié aux charlatans du coin, incompétents notoires et de mauvais conseil car avides de vendre opportunément leurs services à l‘occasion. L’occasion qui peut faire le larron bien sûr ! ne serait-ce que développer des services et emplois tout à fait inutiles, par ci par là, mais adroitement liés à une grande préoccupation générale incontestable. Le bon truc dans le fourre-tout, au bon moment, au bon endroit en quelque sorte ! « Vance mon frère, vance ! »
Voilà que la qasba d’Alger n’arrête pas d’être l’objet de projets et plans inopérants de restauration du site. Après maintes initiatives finalement toutes vouées à l’échec, sans implications personnelles responsables comme toujours semble-t-il, mais bien onéreuses au budget de l’Etat. Jusqu’à quand cette mauvaise série mettant en lice des scénarios apparemment réchauffés, inopérants. Comme un remake de « Charlot et le Kid », l‘enfant pour briser des vitres et, à distance prudemment, Charlot en vitrier pour pourvoir opportunément au remplacement. Dans cette perspective du changement dans la continuité , les propositions de solutions étudiées et réalisations effectuées plus à perte qu’à profit jusqu’à présent, paraissent totalement dénuées d‘intérêt , même comique .
Justement il est advenu par exemple , exactement dans pareille situation , la restauration inespérée et exemplaire du cœur architectural des vieilles cités historiques du Maghreb ( Maroc ),. En permettant et facilitant la vente des « riadhs » (vieilles demeures traditionnelles) aux étrangers. Ceux-ci, authentiques amateurs de culture locale en en payant le prix fort, se sont engagés contractuellement semble-t-il, à restaurer les demeures dans la conception d’un habitat traditionnel strict. En réalisant de plus, et en conformité, des aménagements pratiques modernes. C’est que dès lors les vieux quartiers en péril et en question, ont été péremptoirement considérés comme des emplacements de haute résidence privilégiée. Alentours et depuis, cette orientation à permis le développement, inespéré aussi, de vieux métiers d’artisanat exceptionnel en voie de disparition. Alentours toujours et sur la lancée également, la vie culturelle ( dont l’art culinaire, en vrai ) a fait l’objet d’une renaissance somptueuse, ( hors chansonnette à trois sous et sketches débilo-imbéciles ) .
Doit-on attribuer la réussite de cette résurrection et restauration admirables , – ce qui nous parait constituer un miracle, – à la destination hautement résidentielle du site , habité forcément par ses propriétaires , des résidents épris de culture locale et disposant des moyens de participer à l’ entretien de l’ensemble patrimonial , en y mettant l’intérêt moral et le prix coûtant ?
Il ne s’agit là que d’une idée d’orientation générale, opportune, de tendance, d’époque, faisable, utile par effet induit à la valorisation de la mégapole moribonde, et qui nous semble intéressante à examiner.
Une idée qui, apparemment sur un sujet si préoccupant, ne s’accommoderait pas du mégotage habituel ou des passions palpitantes d’ambiance .
Farid Talbi
17 juillet 2012 à 20:53
je ne sais comment vous joindre par email , me contacter merci
Farit T
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Sous vos applaudissements, m‘sieurs dames !
En 1982 la sélection algérienne dont partie issue de nationaux émigrés décisifs, participait à son premier Mondial remarquable, avec une entrée spectaculaire (par la victoire sur l’Allemagne) mais, en réalité, relative et suicidaire. Suicidaire ! Cette conséquence fatale a été le fait d’une opération de vampirisme engagée par un système politique prédateur, ombrageux de la liberté hors lui de toute chose publique et, en l’occurrence, les associations sportives populaires en activité. En procédant par la destruction de ce fondement édificateur de base composé jusque là, d’associations arrimées à l‘histoire sociale de la résistance nationale et à sa mémoire culturelle, (clubs libres de quartiers, villages ou villes, amateurs et militants, dénommés péjorativement et bizarrement «clubs civils » sans doute en opposition à « clubs de société caporalisée », quelle idée !).Anéantissement justifié par ailleurs par une prétendue révélation et consécration d’un élitisme sportif en réalité déjà disponible autrement, mais dès lors relooké dans le bricolage, à tout prix propagandiste , soutenu par un nouveau support (asp) mercantile et prodigue, financé généreusement et à fonds perdus par l’État et porté par les corporatismes latents, administratifs et médiatiques à l’affût de l’opportunité. Et qui allait en nourrir d’avantage, à l’indigestion ! La machination été un succès populiste incontestable ! Et en prime, d’un comique hilarant : les mécaniciens du ballon de Belcourt affrontaient les pétroliers d’Alger , les électriciens de la Qasba,, les associations nourricières gommées du terreau, le terreau livré à la friche . L’Algérie sportive de l’inspecteur Gadget en action. Sous vos applaudissements !…
Le scénario a été conçu et soutenu par un Ministère des Sports, jusqu’à vers 1975, inutile et moribond, à la recherche d’un éclat politicard national quelconque pour coller son wagon au train des privilèges supérieurs, nourrissant le gens, s’affichant « socialistes encartés » du sérail politique. La consécration en a été « la réforme socialiste et scientifique sportive de 1977». Le projet diabolique a également été porté à bras le corps par une brochette de jeunes recrues , écrivaillons minables , militants légers de tous les vents porteurs, plumitifs affectés par défaut (s) aux rubriques sportives de la presse , car jusque là piteusement et à justement marginalisées .Sauf en ces titres officiels nationaux comme du samu à la ramasse des jeunes maraudeurs prétendument intellectuels à formater .
Vingt sept ans durant, et plus tard, le football, otage des uns et des autres combinards, a été différemment et définitivement instrumentalisé. Il s’est transformé en une mécanique chargée du remplissage populeux des stades algériens, de façon à donner le change à une absence totale, par ailleurs, d’activités vraiment et autrement culturelles et diversifiées, de masse. Par là même, sur les stades, offrir le libre cours aux défoulements populaires de tous ordres, latents. Cette organisation dirigée par une institution aux ordres, reste essentiellement aujourd’hui encore, en charge d’assurer le rite hebdomadaire de déversement d’un trop plein social, dans un cadre contrôlé, prétendu sportif et ludique. La locomotive organique s’en est très bien acquittée jusque là, et mérite d‘occuper sa place tout là haut, au sommet des institutions politiques nationales, nettement au-dessus d‘un ministère des sports poussif, de façade. Bravo les artistes, un dribble double contact irrésistible, à cloche-pied s’il vous plaît ! A ce jeu de dupes, la presse sportive à l’affût, s’est révélée d’une efficacité redoutable. Elle a su à cet effet, porter le coup de grâce à l’existence du bénévolat indépendant et militant, l’esprit associatif populaire, l’amateurisme socle édificateur de tous les sports hautement performants, forcément, partout ailleurs dans le monde sauf en Algérie . Le terrain de l’enracinement populaire nettoyé depuis, partout l’argent marchand et le bisness se sont imposés comme préalables à la moindre des activités du football algérien. Cette même presse a concouru activement et de manière décisive, à l’élimination des entraîneurs expérimentés et compétents, à l’origine à partir de 1962 de la constitution du patrimoine de talents exploités bien après la réforme de 1977 ( les mondialistes de 1982, ne sont pas née en 1975 !!) . Pour les remplacer brutalement par des prétendus techniciens diplômes en football encyclopédique, parabolique et en verbiage parfaitement élaboré mais creux; dans la tradition de l’école soviétique surestimée et qui n‘avait jamais rien prouvé de pérenne. De la propagande et du taf pour les oisifs et bras cassés !
Drôle de référence et d’encadrement mais encore, du jour au lendemain, la formation interne des clubs, traditionnelle purement algérienne, a été sacrifiée au détriment de l’élite de l’heure compétitive par défaut, servie par une réglementation favorisant en permanence la surenchère de soldes dans un marché dépourvu de relève à demeure de talents, donc largement ouvert aux rafistolages et micmacs à l’ancienneté. La seule chose de professionnellement édifiée avec succès ! .Les entraîneurs new-look ont surfé, avec brio et réussite, sur le haut de la crête de l‘arrivisme. Une presse servile et agissante, a fermé les yeux d’année en année sur la descente aux enfers du niveau de pratique nationale, fourbissant des alibis bidons pour mieux maintenir à l’existence un sport moribond mais dès lors, fragile et facilement dépendant de l’incompétence fonctionnelle réputée inexistante. Tiens, à ce sujet, rien n’a été encore dit sur l’utilisation abusive, comme tremplins, des institutions nationales directes ou proches du football algérien, à des fins personnelles insidieuses de recrutement et promotion inespérés au sein des organismes continentaux et autres internationaux, juteux. Un dénombrement s’imposerait-il pour se rendre compte de l‘ampleur du phénomène qui mine, insidieusement et dangereusement, les institutions du sport algérien ? La tentation a engendré des luttes belliqueuses, des rivalités de chiffonniers peut être plus profondément et plus haut qu‘on ne l‘imagine. Qu’on se le dise, les dès sont pipés, le terrain miné !.
Pour en revenir à la sélection nationale actuelle, utilisée essentiellement à des fins extras sportives de faire valoir, c’est un bien mauvais impact qu elle engendre sur notre football et plus largement notre société .Elle a essentiellement démontré son inutilité sportive flagrante (joueurs du cru contestables et minoritaires, nos championnats inutiles ) .Puis faisant dans la publicité outrancière des individus, donc la diversion et la démagogie « people » , la sélection a été l’objet d’une large utilisation tendancieuse, déplorable et dégradante. Voilà que le football est venu au secours de tous les maux de la société : ennui, confinement de la femme ( youyouphilie stadière ), désintérêt populaire de la chose et vie publiques, absence de cultures diversifiées de masse, absence de loisirs juvéniles, le tout et le reste confortés par le suivisme primaire alimentaire et esprit moutonnier d’organes et grands titres de d’information.
La sélection nationale des dirigeants du moment, fragile, bâtie sur les constats de ruines du football algérien, prétend ne pas être concernée par ses résultats sportifs singuliers, négatifs qui lui incombent. Quel culot ! Ses défaites seraient imputables « à la magouille des institutions continentales, l’arbitrage litigieux, l’état défectueux du terrain, la fatigue, le chaud, le froid, l’humidité, le brio de l’adversaire, l’inexpérience des derniers titulaires, etc. » .Tous les alibis probablement employés depuis toujours, de la part des mauvais perdants ou ignares de tous bords. Fadaises qui curieusement n’affecteraient jamais, au cours d’une même rencontre, l’adversaire qui nous terrasse ! Il serait même désormais question de faire l’impasse sur tous les échecs de l‘heure, se projeter …en .2014-2020 pour prétendre juger d’un quelconque bilan partiel, Et vogue la galère……
Sous vos applaudissements, m’sieurs dames bien sûr, tous sexes confondus, pour faire plus de monde dans l’aveuglement collectif !
Indubitablement, les conséquences de l’organisation, de la pratique diverse et de la compétition officielle du football actuel sur la l’éducation de la jeunesse précisément sont, somme toute, mauvaises .Ouvertement, l’institution du football algérien s’affiche comme une forteresse en orbite lointaine, occupée et défendue par des intrus survenus de nulle part mais de partout, jamais irresponsables mais sûrement incapables , assiégée par d’autres inconnus de l’espèce,qui raseront demain gratis . Ce double barrage, appropriation indue et fuite à l’avant de non concernés, ignorants, désintéressés du phénomène spécifique algérien du football, n’autorise aucun accès au centre névralgique permettant d’engager le sauvetage du football . S’il en était encore. Sauf a y laisser des plumes et au moins, sa dignité.
Rien ni personne ne semble, aujourd’hui, en mesure d’affronter la douloureuse réalité d’un football algérien voué, pour le spectacle à la parodie sportive et, dans l’esprit des tireurs de ficelles, à la comédie dramatique populiste caractérisant jadis les jeux antiques et sinistres du cirque.
Mais encore , pour ajouter plus de réalisme de la cruauté , le football algérien ,confisqué, a tenu à organiser consciemment , dans un cadre élargi de festivités désormais rituelles , joyeusement , ses propres déconvenues . Effectivement et, on aura chanté et dansé jusque dans le cercle pudique de famille, tard le soir et d’avantage, à l’occasion des défaites cuisantes de l’EN de football. !
Sous vos applaudissements, à votre guise m’sieurs dames de la tribune officielle .Vous nous avez pourri, à votre image, l’existence de notre sacré football algérien !
Farid Talbi