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Ahmadou Kourouma

9 juin 2012

Auteurs Africains

Ahmadou Kourouma  dans Auteurs Africains imagesAhmadou Kourouma est un écrivain ivoirien né le 24 novembre 1927 à Boundiali (Côte d’Ivoire) et mort le 11 décembre 2003 à Lyon (France).

Biographie

Né en 1927, à Boundiali, au nord de la Côte d’Ivoire, Ahmadou Kourouma était un écrivain d’origine malinké, une ethnie présente dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Son nom signifie « guerrier » en langue malinké. Élevé par un oncle, il suit une scolarité à Bamako au Mali.
De 1950 à 1954, (pendant la colonisation française), il est « tirailleur sénégalais » en Indochine avant de rejoindre la métropole pour suivre des études de mathématiques et d’actuariat (Institut de science financière et d’assurances) à Lyon en France.
En 1960, lors de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, il revient vivre dans son pays natal mais est très vite inquiété par le régime du président Félix Houphouët-Boigny. Il connaît la prison avant de partir en exil dans différents pays, en Algérie (1964-1969), Cameroun (1974-1984) et Togo (1984-1994) avant de revenir vivre en Côte d’Ivoire.
En 1968, il publie son premier roman Les Soleils des indépendances qui porte un regard très critique sur les gouvernants de l’après-décolonisation. Vingt ans plus tard, il publie son deuxième livre Monnè, outrages et défis, où il retrace un siècle d’histoire coloniale. En 1998, il publie En attendant le vote des bêtes sauvages qui raconte l’histoire d’un chasseur de la « tribu des hommes nus » qui devient dictateur. À travers ce roman, qui obtiendra le Prix du Livre Inter, on reconnaît facilement le parcours du chef d’État togolais Gnassingbé Eyadema et divers personnalités politiques africaines contemporaines. En 2000, il publie Allah n’est pas obligé qui raconte l’histoire d’un enfant orphelin qui, parti rejoindre sa tante au Liberia, devient enfant soldat. Ce livre obtiendra le Prix Renaudot et le Prix Goncourt des lycéens.
Lorsqu’en septembre 2002, la guerre civile éclate en Côte d’Ivoire, il prend position contre l’ivoirité, « une absurdité qui nous a menés au désordre » et pour le retour de la paix dans son pays.
Au moment de sa mort, il travaillait à la rédaction d’un nouveau livre Quand on refuse, on dit non, une suite d’Allah n’est pas obligé : le jeune héros, enfant soldat démobilisé, retourne en Côte d’Ivoire à Daloa et vit le conflit ivoirien. Ce roman sera publié à titre posthume.
En hommage à son œuvre, une maison porte son nom à Lyon. Située dans le Jardin des Chartreux dans le 1er arrondissement, la maison Ahmadou Kourouma accueille des associations. L’inauguration a eu lieu le 20 novembre 2010.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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