«Faut bien qu’ils gagnent leur vie, ces pauvres bougres.» que vous, vous dites. «Vous préférez peut-être qu’ils aillent voler ?» Et hop le raccourci. C’est donc, soit accepter que ces pauvres bougres empoisonnent d’autres bougres ou que ces pauvres bougres agressent d’autres bougres. Bougres que nous sommes, nous devons nous taire devant ce danger, pendant que les services d’hygiène et de la qualité se terrent et se cachent derrière des bilans pompeux. Style «saisie de cent poulets avariés et fermeture de commerces pour défaut de ». Trois, quatre opérations coup de poing que les «journaneux» en mal d’infaux reprennent pour remplir les colonnes de faits d’hiver et d’été. On traque donc les commerçants qui ont pignon sur rue. Des magasins recensés, en règle, qui n’ont pas droit à l’erreur. Les autres les ambulants et leurs foyers de microbes, ça ne dérange personne, sauf les petits bourgeois aux corps délicats. Quoi les épidémies ? C’est pas le problème des autorités locales. Celles-là naviguent plus haut. La santé publique, c’est juste le ramassage des poubelles
Gari ya jari par El-Guellil
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21 juin 2012
El Guellil