Bref, on le fait, on le tient, on le monte, on le donne. On peut le marquer, l’accuser, le boire, le rendre. Sans mot dire et maudire, nous avons su encaisser tous les coups, on a pu aussi en esquiver beaucoup. Ça suffit, on est épuisé, «barkou» yanamarre des coulisses. Rassemblez-vous, faites un grand congrès, dites-vous vos vérités, que chacun arrête de tirer la «couvirta» vers lui, il est temps de penser à ouled ce bled. Ceux-là qui n’ont pas pu suivre le rythme de vos réformes, ces cobayes qui n’ont pas choisi de l’être, et qui se sont vu renvoyer du «coulige». Ces fils d’ouvriers compressés, de jeunes retraités, jeunes chômeurs candidats au suicide. Ces ménagères, qui ont mis au clou leur seule «messiassa» pour le prix du couffin d’un jour. Coup dur. Ces familles en grève perpétuelle de la faim. Celles qui occupent les caves d’immeubles et côtoient les rats. Celles qui partagent les terrasses avec les chats de gouttières, et qui cachent leur misère sous le «pare-pain». Avec ça, l’association de la protection du consommateur se réunit pour discuter de l’importation de véhicules. C’est qu’ils ont tout réglé ces sieurs subventionnés par je ne sais qui. Mais maaliche. La voiture c’est aussi de la consommation. Plus loin dans une autre ville, aussi grande que la capitale, on organise la semaine du bien-être. Si ce n’est pas génial comme idée elle permet au moins de nous rappeler que l’an durant, on vit le mal-être. C’est déjà ça
C’est toujours ça! par El-Guellil
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24 juin 2012
El Guellil