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Charlot le kid et la qasba ! Farid Talbi

29 juin 2012

Farid Talbi

Auteur    : farid Talbi
E-mail    : lyon228ruisseau@yahoo.fr

Sauver les gens bien malgré leur ignorance et entêtement ,  c’est bien ce qu’il advient parfois, en désespoir de cause,  dès lors ou le moribond pratique une automédication  contre indiquée qui précipite à l’évidence sa fin  vie  ou bien ,  quand son sort est malgré lui  confié aux charlatans du coin,  incompétents notoires  et de mauvais conseil car avides de vendre opportunément  leurs services  à l‘occasion. L’occasion qui peut faire  le larron bien sûr ! ne serait-ce que développer des services et emplois tout à fait inutiles, par ci par là, mais adroitement liés à une grande préoccupation générale incontestable. Le  bon truc  dans le fourre-tout, au bon moment, au bon endroit  en quelque sorte !    « Vance mon frère, vance  !  »
Voilà que la qasba d’Alger n’arrête pas d’être l’objet de projets et plans  inopérants de restauration du site. Après maintes initiatives finalement  toutes vouées à l’échec,  sans implications personnelles responsables comme toujours  semble-t-il,  mais bien onéreuses au budget de l’Etat.  Jusqu’à quand cette mauvaise série  mettant en lice des  scénarios apparemment réchauffés, inopérants. Comme un remake de « Charlot et le Kid », l‘enfant pour briser des vitres  et, à distance prudemment, Charlot en vitrier pour pourvoir opportunément  au remplacement. Dans cette perspective du changement dans la continuité , les propositions de solutions étudiées  et réalisations effectuées  plus à perte qu’à  profit  jusqu’à présent,  paraissent totalement dénuées d‘intérêt , même comique .
Justement il est advenu  par exemple , exactement dans pareille situation , la restauration  inespérée et exemplaire du cœur architectural  des vieilles cités historiques  du  Maghreb ( Maroc  ),. En permettant et facilitant la vente des « riadhs » (vieilles demeures traditionnelles)  aux étrangers. Ceux-ci,  authentiques amateurs de culture locale en en payant le prix fort,  se sont engagés contractuellement semble-t-il, à restaurer les demeures dans la  conception d’un habitat traditionnel strict. En réalisant de plus, et en conformité, des aménagements pratiques modernes. C’est que dès lors  les vieux quartiers en péril et en question,  ont été péremptoirement  considérés comme des  emplacements  de haute résidence privilégiée. Alentours et depuis, cette orientation à permis le développement, inespéré aussi, de vieux métiers d’artisanat exceptionnel en voie de disparition. Alentours  toujours  et sur la lancée également,  la vie culturel
le ( dont l’art culinaire,  en vrai )  a fait l’objet d’une renaissance somptueuse,  ( hors chansonnette à trois sous et sketches débilo-imbéciles  ) .
Doit-on attribuer la réussite de cette résurrection et  restauration admirables  , – ce qui nous parait constituer un miracle, – à la destination  hautement résidentielle du site , habité  forcément par ses propriétaires , des résidents épris de culture locale  et  disposant des moyens de participer à l’ entretien  de l’ensemble patrimonial , en y mettant l’intérêt moral  et le prix  coûtant    ?
Il ne s’agit là que d’une idée d’orientation générale, opportune, de tendance,  d’époque,  faisable, utile par effet induit  à la valorisation de la mégapole moribonde,  et qui nous semble  intéressante à examiner.
Une idée qui,  apparemment  sur un sujet si préoccupant,  ne s’accommoderait  pas  du  mégotage  habituel ou  des passions  palpitantes d’ambiance .
Farid Talbi

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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