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Khalef : «L’Italie a battu l’Allemagne à l’algérienne !»Sacchi a lui aussi fait le parallèle avec le Mondial-82

30 juin 2012

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Khalef : «L’Italie a battu l’Allemagne à l’algérienne !»Sacchi a lui aussi fait le parallèle avec le Mondial-82  Mahieddine-Khalef

PUBLIE LE : 30-06-2012 | 00:00 | PAR F. A.-S.

Mis à part les Italiens, Mahieddine Khalef était le seul consultant présent en Pologne et en Ukraine à avoir pronostiqué une victoire de l’Italie sur l’Allemagne. Il n’avait pas cessé de le marteler lors de ses interventions sur Al Jazeera Sport avant le match, allant à contre-courant de ce que préconisaient tous les anciens joueurs et entraîneurs qui intervenaient sur les différentes chaînes de télévisions mondiales. «Je sentais le coup venir car l’Allemagne était dans la même posture qu’avait été la RFA avant le match qui les avait opposés à notre sélection nationale en 1982 : ils étaient invaincus et se voyaient déjà en finale. Les Italiens ont utilisé les mêmes ingrédients que l’équipe d’Algérie à l’époque : jouer sur ses qualités, c’est-à-dire en faisant circuler le ballon au sol, plutôt qu’en cherchant à rivaliser avec les Allemands dans le domaine physique, et compenser le manque de récupération par la hargne et le cœur. Les Italiens ont battu les Allemands à l’algérienne !», nous a-t-il confié hier après-midi.
Sacchi a lui aussi fait le parallèle avec le Mondial-82
D’ailleurs, un homme – et pas n’importe qui – l’a reconnu en direct à l’antenne : Arrigo Sacchi. L’ancien entraîneur italien n’a pas hésité à affirmer que «les Allemands ont été pris au piège comme en 1982 contre l’Algérie» car «ils ont fait montre d’un peu de suffisance et se croyaient déjà en finale». Khalef n’a pas hésité à affirmer, sûr de lui : «Celui qui veut battre une Allemagne forte n’a qu’à revoir la vidéo du match RFA-Algérie. On y voit qu’on peut bousculer les Allemands sur des registres, comme la technique et le jeu rapide au sol, où ils ne peuvent pas lutter.»

Altobelli tire chapeau à Khalef
Alors que Khalef était en discussion avec l’ancien sélectionneur de la Tunisie, Abdelmajid Chetali, Alessandro Altobelli est arrivé. Il l’a appelé et lui a dit : «Je t’avais bien dit hier matin, au petit-déjeuner, que vous alliez gagner, n’est-ce pas ?» Altobelli a confirmé avec un grand sourire en lui faisant d’un signe de main : «Vous êtes un grand !» L’ancien attaquant italien était, en effet, aux anges : il avait déclaré, dans nos colonnes, que les joueurs italiens étaient exaspérés d’être interpellés uniquement sur les scandales qui secouent leur championnat et qu’ils voulaient prouver qu’ils savent aussi jouer au ballon. Son vœu a été exaucé.

EURO-VISION
Omdourman à la sauce italienne
«Si la solution est de se retirer de l’Euro, on le fera.» Cette sentence à glacer le sang des tifosis a été prononcée par Cesare Prandelli à l’arrivée de la sélection d’Italie à Cracovie, ville polonaise où est située son camp de base. Le sélectionneur en avait ras-le-bol qu’à quelques jours de la compétition, les journalistes lui ressortent à tout bout de champ les scandales des matches arrangés dans lesquels Leonardo Bonucci et Claudio Marchisio ont été entendus par la police et des paris truqués dans lequel Gianluigi Buffon est impliqué. Un journaliste italien nous le disait : l’Euro est le Omdourman des Italiens. Tellement ils ressentent de l’injustice et de l’exagération dans les propos des médias internationaux, les joueurs avaient à cœur de démontrer qu’ils savent avant tout jouer au foot. Quand on voit avec quelle ferveur Buffon et les siens entonnent «Fratelli d’Italia» (Frères d’Italie, l’hymne national italien), on comprend à quel point ils n’aiment pas que leur patrie soit souillée. En matière de tricherie, l’Allemagne, l’Espagne et la France sont mal placées pour lui faire la morale. Alors, Méditerranéens qu’ils sont, avec le sang chaud et l’amour du maillot comme étendards, ils cicatrisent les meurtrissures et donnent une leçon de foot et de patriotisme. Comme à Omdourman. Le public en moins car le peuple italien n’a pas cru en les siens aussi fort que les Algériens en les leurs.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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8 Réponses à “Khalef : «L’Italie a battu l’Allemagne à l’algérienne !»Sacchi a lui aussi fait le parallèle avec le Mondial-82”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    Mahieddine Khalef (né le 17 janvier 1944 à Mechra au Maroc), est un entraineur de football algérien. Il est notamment connu pour son passage à la Jeunesse sportive de Kabylie, mais aussi et surtout à la Coupe du monde de football 1982, en tant que co-sélectionneur de l’Équipe d’Algérie de football.

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  2. Artisans de l'ombre Dit :

    Biographie

    En tant que joueur
    Mahieddine Khalef fait ses débuts en tant que footballeur avec l’équipe du KAC Kenitra. En 1967, il rentre en Algérie, où il évoluera à la JS Kabylie avec laquelle il accèdera en première division, avant d’être champion d’Algérie, en 1972-1973 avec Popescu un entraîneur roumain que Mahiedine a fait venir de son ancienne équipe marocaine du KAC Kenitra où il fut son entraîneur.

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  3. Artisans de l'ombre Dit :

    En tant qu’entraîneur
    Bien qu’il soit né au Maroc durant la présence française en Algérie mais aussi en Afrique du Nord, Mahieddine Khalef est bien un Algérien, né de parents algérien et kabyle de ath yeni (beni yeni), il n’a pas fait de formation pour devenir entraineur. On sait très peu de chose sur son parcours professionnel qui la amené à devenir entraineur de football. Cependant, il débuta son métier à partir de l’année 1972, il a remplacé avec feu Harouni, feu Boubekeur (entraîneur) qui a quitté la JSK, menacée de relégation à trois journées de la fin de championnat. Après cela, le club est pris main par son ancien entraineur au KA Kenitra, Popescu, qui réussit à obtenir le premier titre au club, et Matiga Perlig le deuxième titre en 1973-1974.
    À cette époque, le sport algérien, toute jeune nation au profil socialiste et communiste révolutionnaire, profite des bons échanges avec le bloc communiste en Europe. L’équipe accueillera donc dans ses rangs, un polonais entraineur du nom de Stefan Zywotko. Celui-ci devait initialement rejoindre la Grèce car il avait des contacts avec le Panathinaïkos. Ses supérieurs voyant d’un très mauvais œil l’envoie d’un de ses formateurs dans un pays non socialiste, celui-ci fut donc envoyer en Algérie. Et c’est avec lui que Khalef entrainera la fameuse équipe des années 1980 de la JSK, une véritable machine à gagner.
    À cette époque également fort de sa réussite en club, il sera appelé à entrainer l’Équipe nationale de 1979 (Jeux Méditerranéens de Split) à 1980 et rappelé pour entraîner l’Équipe national algérienne de football lors de la Coupe du monde en 1982, Rachid Mekhloufi était le directeur technique.

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  4. Artisans de l'ombre Dit :

    Le duo Khalef-Zywotko
    Il débute donc, en club sous l’œil observateur du polonais Stefan Zywotko qui pour le moment, ne comprenant pas le français se contentait d’orienter les entrainements spécifiques en vue d’inculquer les méthodes soviétiques en matière de football. L’année 1979, sera salutaire avec dès sa première année en fonction un titre de champion d’Algérie de football, avec soixante treize points au compteur. Khalef entrainera avec Zywotko l’équipe de la JSK, pendant onze ans, et écrira les plus belles pages de l’histoire du club et du football algérien en club. Il remportera en temps qu’entraineur huit titres de champion d’Algérie de football (D1), en onze ans. Mais aussi une Coupe d’Algérie, une Coupe d’Afrique des clubs Champions (C1) ainsi qu’une supercoupe d’Afrique de football.

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  5. Artisans de l'ombre Dit :

    En tant que sélectionneur
    Khalef, suite à ses bons résultats en club, fut convier a prendre en charge l’Équipe nationale suite à la démission de Zouba en 1979, Ayant inculquer une culture de la victoire à son équipe de club, il fut inviter à faire de même pour l’équipe nationale. Son expérience fut excellente puisqu’il permit à la sélection de gagner des matchs d’anthologies sur la scène mondiale ; face à la redoutable équipe d’Allemagne (RFA) crainte de tous sur le score de deux buts à un; mais aussi face au Chili (trois buts à deux). Malheureusement, en dépit d’un match arrangé entre les sélections allemandes et autrichiennes, au goal average la sélection algérienne s’arrêtera à la première phase, mais aura charmé tous les observateurs du football.

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  6. Artisans de l'ombre Dit :

    Palmarès complet (club et sélection)

    JS Kabylie :
    Championnat d’Algérie de football : (08).
    Champion D1 : 1977, 1980, 1982, 1983, 1985, 1986, 1989 et 1990.
    Deuxième : 1978, 1979, 1981, 1988.
    Troisième : 1976, 1984.
    Coupe d’Algérie de football : (02).
    Vainqueur : 1977,1986.
    Finaliste : 1979.
    Ligue des Champions de la CAF : (01).
    Vainqueur : 1981.
    Demi-Finaliste : 1984.
    Supercoupe d’Afrique : (01).
    Vainqueur : 1982.
    Coupe de la CAF : (01).
    Vainqueur : 2000.

    Équipe Nationale :
    Coupe du monde de football :
    Premier tour : 1982(2 Victoires).
    Coupe d’Afrique des nations :
    Qualification : 1980.
    Finaliste : 1980.
    3 eme : 1984.
    4 eme : 1982.
    Jeux Olympiques :
    Qualification : 1980.
    1/4 Finale : 1980.

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  7. Artisans de l'ombre Dit :

    Particularité
    Lors de son passage à la JSK, c’est le seul entraineur algérien ayant entrainer un club pendant plus de dix ans (onze exactement), et n’être jamais descendu au classement final plus bas que la troisième place. En effet, Khalef à passer avec Zywotko, toutes ces années au plus haut niveau du championnat à jouer la tête, soit onze fois consécutivement dans le top trois de la D1.
    En termes de record également, c’est le plus titré des entraineurs algériens, avec huit titres de champions d’Algérie, une Coupe d’Algérie, une Coupe d’Afrique des Clubs Champions ainsi qu’une Supercoupe d’Afrique. Il a également remporté la coupe de la CAF en 2001 avec Nasser Sendjak.

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  8. Artisans de l'ombre Dit :

    Sa notoriété au sein du football algérien

    Sa notoriété est intacte, il est reconnu comme étant un fin connaisseur du football algérien. Aujourd’hui Khalef n’entraine plus, mais il suit attentivement les résultats de ses équipes fétiches, à savoir la JSK et l’Équipe Nationale de football. Pour le club, il est un entraineur historique, un grand monument du football algérien, et un pionnier en première division. C’est lui qui permit au club de la JSK de connaitre ses plus belles heures de gloires sportives tant sur le plan national qu’international. Même au sein des plus jeunes supporters du club, qui ne l’ont jamais connu, le souvenir de leurs aïeux, qui ont supporté l’équipe lorsque Khalef entrainait la JSK, fut transmis aux plus jeunes. Aujourd’hui, pour le football algérien, et international (africain notamment), il demeure un consultant de luxe pour des chaînes de télévisions mais aussi pour des radios et des journaux sportifs qui relatent les matchs du football algérien. Enfin, à la fin du mois de juillet 2009, le président de la JSK actuel, Mohand Cherif Hannachi, déclare qu’il est temps pour la JSK, d’honorer son entraineur emblématique de toujours en lui conférant le titre honorifique de président d’honneur du club. À cet effet, le 2 août 2009, une cérémonie fut organisée, qui célébra le titre honorifique de manière solennelle, de président d’honneur de la JSK, en présence de journalistes pour Mahieddine Khalef.

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