Moi, j’y connais rien en finances capitalistes. Le seul lien que j’ai avec ce monde impénétrable fut et demeure ce placement que j’ai fait il y a plus d’une décennie dans l’acquisition d’actions «Aurassi».
J’étais en colère contre la macro-économie qui s’améliorait mais demeurait sans effet sur mes actions, ni sur le dinar d’ailleurs qui n’arrivait pas à retrouver sa bonne santé d’antan, quand on l’échangeait contre deux francs ! Au milieu de ces interrogations, je reçois un coup de fil du patron de l’Aurassi qui me dit de ne pas m’inquiéter, m’annonçant même qu’en dix ans, je venais de gagner 250 000 DA ! Ce qui n’était pas mal pour un placement initial de près de 340 000 DA ! Et depuis, bon an, mal an, le gain annuel est de 40 000 DA ! Mais voilà qu’en 2011, ça tombe à 12 000 DA ! Peut-être que c’est à cause des gros travaux de rénovation de l’hôtel ? Peut-être que c’est le retour du futé «maquereau» économique ? J’ai lu sur TSA que les «titres de la Bourse sont plombés par un marché illiquide». Il ne manquait plus que le marché illiquide ! Déjà que ça coule pas quand c’est liquide ! Et quand, en plus, il plombe les titres, bonjour les dégâts ! En fait, c’est quoi le marché illiquide ?
maamarfarah20@yahoo.fr
«Je me liquide. Il est un âge où par lucidité on devient entrepreneur en démolitions.»
(Alain Bosquet)
Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/07/01/article.php?sid=136195&cid=2
1 juillet 2012
Maamar Farah