Culture : Le coup de bill’art du Soir
Rachid Farès et l’envers du miroir
Par Kader Bakou
C’est la première fois que cette Franco-Algérienne, née à Paris, vient au bled. En cette fin d’après-midi, elle était à la place Audin. Rachid Farès est venu s’asseoir à la table à côté, dans ce salon de thé.
«Monsieur, j’ai l’impression de vous avoir déjà vu. Etes-vous un artiste ou un acteur de cinéma ?», lui demande-t-elle. «Nous sommes tous des acteurs dans la vie, et chacun de nous joue son propre rôle», répond Rachid Farès. La discussion «très intéressante et très philosophique», selon le témoignage de «la Française», a duré une dizaine de minutes, avant que le comédien ne continue son chemin. Quelques jours plus tard, elle ouvre un journal et voit la photo de «cet homme très cultivé et très correcte». Au-dessus, un gros titre : Rachid Farès n’est plus ! C’est à ce moment qu’elle découvre qu’elle avait effectivement discuté avec un vrai acteur de cinéma. Vous avez certainement vu cette scène du film Les rues d’Alger de Amine Kaïs. Deux hommes discutent. – «Quel est ton acteur préféré ?» demande l’un deux. – Marlon Brando. Et toi ? – Rachid Farès – Je ne le connais pas ! C’était Rachid Farès qui avait répondu qu’il ne connaît pas l’acteur Rachid Farès. A l’écran comme dans la vie, Rachid Farès semble nous dire que ce qu’on est réellement dans la vie est plus important que ce que nous paraissons être à l’écran ou ailleurs.
bakoukader@yahoo
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/07/01/article.php?sid=136172&cid=16
1 juillet 2012 à 14:23
Rachid Fares
Un comédien de talent quitte la scène
23 Juin 2012
L’ami, le professionnel, le militant de la culture s’en est allé à l’âge de 56 ans. Emporté par une crise cardiaque, Rachid Fares quitte son public aussi discrètement qu’il était venu au théâtre. Un artiste talentueux qui n’hésitait pas à exprimer haut et fort ses positions de principe pour le renouveau de la profession.
Tous ses amis de la famille de la culture gardent du défunt le souvenir d’un comédien talentueux, un passionné et un défenseur du cinéma, sans jamais manquer de souligner son sens profond de la dignité malgré une situation sociale personnelle «difficile».
Ils regrettent aussi que le potentiel artistique de Rachid Farès n’ait pas été exploité à sa juste valeur. «Voilà un parcours très riche mais pas beau», résume à sa façon le comédien Fawzi Saïchi et explique: «le cinéma comme la télévision n’ont pas su exploiter les immenses capacités artistiques de ce comédien très sobre mais qui ne mâchait pas ses mots, lorsqu’il s’agit de défendre bec et ongles le métier d’acteur», soutient-il.
Belkacem Hadjadj dont le film Le Bouchon (1976) symbolise les débuts de l’artiste disparu, a salué la «rage» et la «passion» qu’avait Rachid Farès pour le métier de comédien, tout en s’arrangeant pour trouver sa place, par le verbe et par la force des bras, dans le monde ardu du cinéma. Pour sa part, Hamza Foghali qui a campé des rôles à l’écran, en compagnie du défunt, se contentera de dire de Rachid Farès qu’il «a honoré le cinéma algérien» et qu’il fut un «gentil et généreux bonhomme, très sympathique, simple et modeste». Dans le même sens, l’acteur Ahmed Benaïssa rendra hommage à un homme au «talent infini», à son sens de l’humour et à son «amour illimité pour le cinéma et la vie». «Rachid Farès était un homme d’une grande sensibilité et plein de générosité. La seule haine qu’il avait c’était envers la méchanceté grasse et gratuite. Incontestablement, il a marqué le cinéma algérien par son tempérament, sa personnalité et son charisme», atteste Ahmed Benaïssa. Engagé très jeune dans les mondes du cinéma et de la télévision où il fera carrière, l’artiste disparu avait notamment joué aux côtés de grands noms du cinéma et du théâtre algériens, comme Sid-Ahmed Agoumi, Ahmed Benaïssa et Sonia. Le défunt avait joué dans Morituri de Okacha Touita, Le thé d’Ania de Said Ould Khelifa, Le clandestin de Benamar Bekhti, L’envers du miroir de Nadia Chérabi, et bien d’autres productions. Au théâtre, il avait donné notamment la réplique à la comédienne Sonia dans Nuit de divorce, dans une prestation mémorable face à la grande dame du théâtre algérien où Rachid Farès avait donné la pleine mesure de ses capacités dramatiques. Sa dernière apparition a été dans le film sur le chahid Mustapha Ben Boulaïd de Ahmed Rachedi, aux côtés de Hassan Kachache et Slimane Benaïssa Le comédien Rachid Farès, décédé mercredi dernier à Alger a été inhumé jeudi après-midi au cimetière de Garidi à Alger en présence d’une foule nombreuse, composée notamment de ses proches, d’artistes et d’admirateurs.
Par : Rosa Chaoui
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1 juillet 2012 à 14:45
Le cinéma en deuil
Décès de l’acteur Rachid Farès
le 21.06.12 | 10h00
Le réalisateur et producteur algérien Bachir Derraïs a publié, sur son compte facebook, l’annonce du décès de l’acteur Rachid Farès ayant joué notamment dans les films Morituri et Le Thé d’Ania.
«C’est avec douleur et tristesse que je vous annonce le décès de notre ami, l’acteur Rachid Farès, connu pour sa gentillesse, son bon caractère, toujours souriant, accueillant. Notre ami Rachid n’avait aucun revenu et vivait avec sa sœur. Donc il va falloir qu’on s’arrange tous pour lui organiser les meilleures obsèques… Il habitait Aïn Benian. On vous informera», a annoncé Bachir Derraïs.
© El Watan
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1 juillet 2012 à 18:35
Vendredi, 22 Juin 2012 13:29
Le comédien Rachid Farès inhumé à Alger
Par : APS
Le comédien Rachid Farès, décédé mercredi à Alger à l’âge de 56 ans d’une crise cardiaque, a été inhumé jeudi après-midi au cimetière de Garidi (Alger) en présence d’une foule nombreuse, composée notamment de ses proches, d’artistes et d’admirateurs.
Visiblement très peinés de perdre un camarade parti si tôt, les artistes présents saluent, dans des réactions à APS, l’ami, le professionnel et le militant de la culture qui n’hésitait jamais à exprimer haut et fort ses positions de principe pour le renouveau de la profession.
Tous gardent du défunt le souvenir d’un comédien talentueux, un passionné et un défenseur du cinéma, sans jamais manquer de souligner son sens profond de la dignité malgré une situation sociale personnelle « difficile ». Ils regrettent aussi que le potentiel artistique de Rachid Farès n’ait pas été exploité à sa juste valeur.
« Voilà un parcours très riche mais pas beau », résume à sa façon le comédien Fawzi Saïchi et explique : « le cinéma comme la télévision n’ont pas su exploiter les immenses capacités artistiques de ce comédien très sobre mais qui ne mâchait pas ses mots, lorsqu’il s’agit de défendre bec et ongle le métier d’acteur », soutient-il.
Belkacem Hadjadj dont le film « Le Bouchon » (1976) symbolise les débuts de l’artiste disparu, a salué la « rage » et la « passion » qu’avait Rachid Farès pour le métier de comédien, tout en s’arrangeant pour trouver sa place, par le verbe et par la force des bras, dans le monde ardu du cinéma.
Pour sa part, Hamza Foghali qui a campé des rôles à l’écran, en compagnie du défunt, se contentera de dire de Rachid Farès qu’il « a honoré le cinéma algérien » et qu’il fut un « gentil et généreux bonhomme, très sympathique, simple et modeste ». Dans le même sens, l’acteur Ahmed Benaïssa rendra hommage à un homme au « talent infini », à son sens de l’humour et à son « amour illimité pour le cinéma et la vie ».
« Rachid Farès était un homme d’une grande sensibilité et plein de générosité. La seule haine qu’il avait c’était envers la méchanceté grasse et gratuite. Incontestablement, il a marqué le cinéma algérien par son tempérament, sa personnalité et son charisme », atteste Ahmed Benaissa.
Engagé très jeune dans les mondes du cinéma et de la télévision où il fera carrière, l’artiste disparu avait notamment joué aux côtés de grands noms du cinéma et du théâtre algériens, comme Sid Ahmed Agoumi, Ahmed Benaïssa et Sonia.
Le défunt avait joué dans « Morituri » de Okacha Touita, « Le thé d’Ania » de Said Ould Khelifa, « Le clandestin » de Benamar Bekhti, « L’envers du miroir » de Nadia Chérabi, et bien d’autres productions. Au théâtre, il avait donné notamment la réplique à la comédienne Sonia dans « Nuit de divorce », dans une prestation mémorable face à la grande dame du théâtre algérien où Rachid Farès avait donné la pleine mesure de ses capacités dramatiques.
Sa dernière apparition a été dans le film sur le Chahid Mustapha Ben Boulaïd de Ahmed Rachedi, aux côtés de Hassan Kachache et Slimane Benaïssa.
APS
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1 juillet 2012 à 18:35
Rachid Fares
Rachid Fares né le 9 mars 1955 et mort le 20 juin 2012, originaire de Hussein Dey située à environ 5 km à l’est du centre-ville d’Alger, en Algérie, est un acteur algérien. Il a joué dans plusieurs films algériens, comiques, dramatiques.
Cinéma[modifier]
1989 : el taxi el makhfi
2007 : Morituri d’Okacha Touita,
2005 : Le thé d’Ania de Said Ould Khelifa,
Le clandestin de Ben Amar Bekhti,
L’envers du miroir de Nadia Chérabi,
Mustapha Ben Boulaïd de Ahmed Rachedi,
Gourbi Palace de Lakhdar Boukhrass,
Théâtre
Les saltimbanques
Nuit de divorce
Série Télé
El awda
Saad « el gat » le chat
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