Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR»
Cela me rappelle l’affaire Bergui où j’ai été condamné au dinar symbolique par un tribunal d’Alger qui considérait que j’étais, en tant que directeur de la rédaction, co-responsable, avec M. Bergui et le journaliste qui a écrit l’article, de tous les propos contenus dans l’article ! «Mais c’est entre guillemets» avais-je dit à la juge;
«Vous êtes responsable de tout, y compris de ce qui est entre guillemets», avait répondu la magistrate. Alors, je lui fis remarquer que M. Bush avait dit des choses pas plaisantes du tout sur M. Saddam et c’était entre guillemets, dans notre journal. «Donc, si M. Saddam porte plainte, je serai responsable aussi des propos de M. Bush». Oui, avait dit la juge… Il est vrai qu’une fois débarrassée de sa robe noire, la charmante juge me demande dans son bureau pour me dire que, dans l’absolu, j’avais raison mais que notre code était tordu ! Aujourd’hui, le code est clair. L’écrit de presse est dépénalisé ! Mais visiblement, le juge qui a condamné notre consœur d’ Akher Saân’est pas au courant de la nouvelle… loi !
maamarfarah20@yahoo.fr
«Les lois sont des toiles d’araignée à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites.»
(Honoré de Balzac)
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/06/28/article.php?sid=136099&cid=2
1 juillet 2012
Maamar Farah