Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR»
Nous espérions qu’il trouverait mieux, qu’il ferait preuve d’intelligence et d’imagination, qu’il serait à la hauteur du message porté par le FFS et, surtout, qu’il ne ferait pas comme les «autres» !
En s’attaquant à la presse et en la rendant responsable en partie de ce qui arrive à son parti, M. Laskri ne déroge pas à la règle du jeu politicien à l’algérienne : fuir ses responsabilités et désigner le bouc émissaire «idéal» : la presse. Je me suis senti visé alors que je n’étais manipulé par aucune institution ou groupe de pression en écrivant que les pratiques au FFS nous rappellent le «syndrome bourguibien» (le groupe d’intimes entourant le patriarche lui cache la vérité et ne lui livre que des informations «intéressées» visant à le faire réagir brutalement contre les «contestataires») et en soutenant ceux qui luttent pour la démocratie à l’intérieur de ce parti. Lorsque nous le disions à propos du FLN, ce fut la même réaction chez M. Belkhadem. Et que de fois n’avions-nous pas entendu le même son de cloche au niveau des ministres et des walis… Que tout ce beau monde sache que les seuls à nous manipuler sont nos lecteurs qui exigent de la presse plus de courage, de vérité et de patriotisme. Notre combat quotidien est de mériter leur confiance et, en vérité, nous en sommes encore loin…
maamarfarah20@yahoo.fr
«Je croirais vraiment à la liberté de la presse quand un journaliste pourra écrire ce qu’il pense vraiment de son journal. Dans son journal.»
(Guy Bedos)
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/06/26/article.php?sid=135993&cid=2
2 juillet 2012
Maamar Farah