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Les sales gosses du foot par Abed Charef

3 juillet 2012

Abed Charef

Les sales gosses du foot par Abed Charef   dans Abed Charef Nasri-équipe-de-france-300x201Mario-Balotelli-300x224 Mario Balotelli dans Abed Charef

 

 

 

 

 

 

 

Ils jouent tous les deux à Manchester City, à qui ils ont offert son premier titre de champion depuis un demi-siècle. Ils sont tous deux internationaux, pour des équipes portant un célèbre maillot bleu. Tous deux sont d’origine étrangère, et ils ont également en commun d’avoir un caractère bien trempé. Un sale caractère, disent les uns, un caractère marqué, un caractère très fort, disent les autres. Et ils ont marqué l’Euro 2012, chacun à sa manière. Mario Balotelli et Samir Nasri ont été les deux grandes vedettes de cet Euro qui s’achève. Chacun à sa manière.

Le premier a failli ne pas être convoqué pour l’Euro. Pas à cause d’un manque de talent, mais en raison de son caractère. A Manchester City, déjà, il était devenu insupportable. Commettant des bévues impardonnables à ce niveau, il a probablement coûté à son équipe une élimination en Champion’s league, et il a failli lui coûter le titre de champion. Ses frasques sont devenues la risée de l’équipe et du monde du football. Il a incendié sa propre maison, en s’essayant aux feux d’artifice. Son entraîneur Roberto Mancini, l’un des rares hommes qui supporte son caractère impossible, a fini par perdre espoir et déclarer qu’il ne voulait plus de lui.

Seule l’absence d’un autre «sale» caractère, Carlos Tévez, lui a permis de jouer. Fils d’immigrés ghanéens qui ne pouvaient lui assurer une vie décente, Balotelli a été élevé par une famille italienne, et se sent totalement italien. Mais il a vaguement conscience qu’il est né sous une étoile particulière. «Pourquoi toujours moi ?», a-t-il arboré sur son maillot, il y a trois mois, pour bien montrer qu’il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. La presse a trouvé l’explication: il ne veut pas grandir, disent les journalistes, qui l’ont affublé du surnom de Peter Pan. Jusqu’à ce match Allemagne-Italie, où il a prouvé qu’il était le plus grand, en propulsant l’Italie en finale, éliminant le favori de l’épreuve. Le second, Samir Nasri, est lui aussi un enfant d’immigrés. Ses parents, d’origine algérienne, sont cependant nés en France. Il a vécu dans les traditionnels «quartiers difficiles», avant que les recruteurs ne découvrent ses dons pour le football et son caractère bien trempé.

Il appartient à un groupe très doué, celui de joueurs nés en 1987, mais qui ont la particularité d’être de leur temps : Ben Afra, Ménez, Benzema ont un rapport différent à la nation, au drapeau et à l’hymne national. Ni lepéniste ni militant, Nasri a montré les deux atouts d’un footballeur : du talent et du caractère. Fort en gueule, ne supportant pas qu’on lui marche sur les pieds, il a accepté d’être rayé de la liste des 22 lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud, mais il n’a pas pour autant changé.

La différence entre Nasri et Balotelli tient, au fond, à un détail qui échappe totalement aux joueurs eux-mêmes.

L’un joue pour une équipe où on accepte les sales gosses, où on sait qu’il faut de la rage et de la violence pour se surpasser, où on le gère plutôt que de le jeter en pâture au public, et où l’entraîneur prend sur lui pour protéger ses joueurs.

L’autre joue pour une équipe où le débat du jour voudrait qu’on prenne les joueurs moins doués à condition qu’ils soient disciplinés, où on préfère les toutous aux forts en gueule. Balotelli a été accepté, protégé, et maintenu dans l’équipe, malgré ses ratés contre les Pays-Bas. Nasri, auteur du seul but français contre l’Italie précisément, a été vertement critiqué parce qu’il a montré peu de respect pour la presse, qui, elle, ne joue pas au football, mais se permet de dire où est le bien et où est le mal. En Italie, on protège l’équipe et le joueur.

Le fusible traditionnel, c’est l’entraîneur. En France, par contre, un consensus a été créé pour sauver l’entraîneur, Laurent Blanc, quitte à saborder l’équipe. Vikage Dhorasso, un des rares anciens footballeurs à écrire intelligemment sur le football, a noté que si Raymond Domenech avait été à la place de Laurent Blanc, il aurait été lynché. Mais au lieu de l’entraîneur, c’est un joueur qui a été, cette fois-ci, jeté en pâture à cause d’un mouvement d’humeur, alors que la pression, énorme, exercée sur les footballeurs leur offre la possibilité de «gueuler» comme une des rares formes d’expression.

Ces footballeurs n’ont pas forcément été à l’université, ils jouent avec leurs pieds, pas avec leur tête. Pourquoi leur demander de savoir jouer au foot, d’être beaux, raisonnables, gentils, bien élevés, d’être des modèles dans la vie et sur le terrain ? Balotelli a sauvé l’Italie. Nasri a sauvé la France contre l’Italie.

Mais il y avait trop d’acharnement contre lui. On veut le suspendre pour deux ans, parce qu’il a dit un mot déplacé à un journaliste. Même Michel Platini a été contraint d’intervenir, pour dire que ça devenait ridicule, lui, le modèle du joueur bien élevé.

Mais Platini sait que ce qui lui a peut-être manqué pour devenir champion du monde, c’est cette violence, ce sale caractère dont a fait preuve Zidane sur le terrain, ce Zidane qui avait failli rater la Coupe du monde 1998 après son expulsion face à l’Arabie Saoudite, et qui a terminé sa carrière sur son célèbre coup de boule.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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5 Réponses à “Les sales gosses du foot par Abed Charef”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    Mario Balotelli est un footballeur international italien né le 12 août 1990 à Palerme en Italie, évoluant au poste d’attaquant.
    Attaquant puissant et rapide, doté d’une grande technique individuelle malgré son attitude parfois désinvolte souvent critiquée4, Balotelli peut jouer sur tous les fronts de l’attaque. Super-Mario5 (son surnom) est également un spécialiste des phases arrêtées.
    Révélé à l’Inter Milan, il joue actuellement en Angleterre à Manchester City et évolue au poste d’avant-centre en équipe d’Italie

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  2. Artisans de l'ombre Dit :

    Biographie

    Né à Palerme, le 12 août 1990, ses parents biologiques sont Thomas et Rose Barwuah, tous deux originaires du Ghana. Mario reste à l’hôpital pour soigner une malformation abdominale6 et attendre une famille d’adoption, puis un an plus tard, il est attribué par le tribunal des mineurs à la famille Balotelli7.
    Jeunesse
    Adopté à l’âge de deux ans8 par les Balotelli, une famille italienne de la banlieue de Brescia, Mario Balotelli s’est rapidement montré ingérable. « Apatride », « autiste », « provocateur », « en vérité, le casier de l’attaquant est tellement lourd que dans un monde normal, ou s’il était un type normal, Mario Barwuah Balotelli aurait dû renoncer à ses rêves de football dès l’âge de ses premières frasques, vers huit ans », constatent les journalistes du mensuel sportif So Foot[réf. nécessaire]. Interrogée par le magazine, son ancienne institutrice reconnaît qu’il était l’enfant « le plus perturbé que j’aie jamais eu » et ajoute : « il avait un problème d’identité évident ». Tandis que d’autres témoignages évoquent un « malaise identitaire ».
    Carrière de club
    Balotelli a commencé sa carrière professionnelle avec AC Lumezzane où il n’a pas réussi à s’imposer (2 matchs pour 0 but). Transféré à l’Inter de Milan la même année, Balotelli a joué 86 matchs (4 saisons ) pour 28 buts ; il réussit à s’imposer en 2009-2010, année du triplé historique de l’Inter (coupe, championnat et Ligue des Champions) ; il s’en va pour Manchester City en 2010 où sa carrière décolle vraiment.
    Débuts
    À sept ans, Mario, qui est un mordu de foot, porte le maillot du club du patronage de Mompiano (Brescia), où il rejoint directement l’équipe des grands, grâce à son talent technique exceptionnel.
    Lumezzane
    En 2001, il rejoint l’école de jeunes de l’A.C. Lumezzane, un club de la province de Brescia, et le 2 avril 2006, âgé de 15 ans, il fait ses débuts professionnels avec l’équipe première du club lombard évoluant en Serie C1 (lors d’un Padoue -Lumezzane au Stade Euganeo), le championnat de football italien de troisième division. Il devient ainsi le plus jeune joueur de l’histoire à évoluer en Serie C1 (pour être joueur professionnel, il faut avoir 16 ans), grâce à une dérogation de la Lega Pro, la ligue italienne de football professionnel.
    En juin 2006, Mario passe une semaine de test avec les cadets du FC Barcelone9. Il y fait connaissance de joueurs comme Thiago Alcántara et Marc Bartra. Durant cette semaine de test, Balotelli joue trois matchs avec les cadets et inscrit huit buts. Le Barça est alors prêt à le recruter afin que Balotelli rejoigne La Masía, mais les sommes exigées par l’agent du joueur furent jugées trop élevées pour un joueur de son âge.
    Inter Milan

    Mario Balotelli sous le maillot de l’Inter Milan, en août 2009.
    La saison 2007-2008 marque le début de sa carrière professionnelle. Roberto Mancini, l’entraîneur de l’Inter, lui fait confiance en Coppa Italia, il marque un doublé contre la Reggina et un autre remarqué face à la Juventus au tour suivant. En l’absence de plusieurs attaquants de l’équipe, Balotelli est convoqué pour des rencontres de Serie A. Le 6 avril 2008, face à l’Atalanta Bergame, il fait une passe décisive à Patrick Vieira sur corner puis inscrit son premier but en championnat.
    A la mi-saison 2008-2009, il s’impose comme titulaire aux côtés de Zlatan Ibrahimovic alors que les transferts de Ricardo Quaresma et d’Alessandro Mancini se sont révélés être des échecs. Pendant ces quelques mois, il ne quitte plus vraiment son poste de titulaire et se montre décisif.
    Après les recrutements de Samuel Eto’o et de Diego Milito, Balotelli perd sa place de titulaire mais reste un remplaçant très utile notamment en Coupe ou en Ligue des champions, où il marque un splendide but sur coup franc face au Rubin Kazan.
    Le 20 septembre 2009, il est victime, pour la troisième fois en six mois, de cris racistes sur les pelouses du championnat italien. À Cagliari, Balotelli entre en seconde période et est hué à chaque fois qu’il touche le ballon, comme son coéquipier Samuel Eto’o10. Ces cris racistes provoquent une nouvelle polémique en Italie.
    Manchester City
    Le 13 août 2010, il rejoint Manchester City pour 5 ans et 28 millions d’euros, ce qui en fait le transfert le plus cher de l’histoire pour un joueur de vingt ans11.
    Il marque un but dès son premier match, contre Timisoara. Il marque son premier doublé avec Manchester City contre West Bromwich Albion. Il marque ensuite un doublé en Europa League face à Salzburg sur des passes de Zabaleta et de Patrick Vieira. Le mardi 28 décembre, lors du Boxing Day contre Aston Villa, il marque son premier coup du chapeau avec Manchester City sous les yeux de ses supporters au City Of Manchester Stadium. Malgré un début très critiqué sous ses nouvelles couleurs, notamment quant à ses déclarations dans la presse, il inscrit huit buts lors de ses onze premiers matchs en ayant évolué principalement au poste d’ailier gauche.
    Le 23 octobre 2011, il signe un doublé lors de l’écrasante victoire de Manchester City face à Manchester United (6-1).
    Le 13 mai 2012, il remporte le Championnat d’Angleterre, après une victoire de Manchester City (3-2) face au Queens Park Rangers. C’est lui qui fait la passe décisive à Sergio Aguero pour le but de la victoire à la 94e minute.
    Équipe nationale

    Mario Balotelli à Euro 2012.
    Après avoir refusé de jouer pour la sélection ghanéenne, Balotelli est appelé en équipe d’Italie espoirs après avoir obtenu la nationalité italienne le 12 août 2008, jour de ses 18 ans. Le 5 septembre 2008 contre la Grèce, Balotelli fait ses débuts au sein de l’équipe d’Italie espoirs, à seulement 18 ans et 24 jours, il y marque son premier but. En 3 matchs, il inscrit 3 buts.
    En décembre 2009, le sélectionneur des Black Stars, Milovan Rajevac a déclaré vouloir convaincre Balotelli, italien mais de parents ghanéens, de rejoindre la sélection ghanéenne avec comme garantie une place de titulaire à la Coupe du monde 2010. Il refusa une nouvelle fois, sa volonté étant de jouer pour la Nazionale. Il a même déclaré : « Sono italiano, mi sento italiano, giocherò sempre con la Nazionale italiana » (je suis italien, je me sens italien, je jouerai toujours avec l’équipe nationale italienne).
    Le 10 août 2010, il est sélectionné pour la première fois en équipe d’Italie pour jouer contre la Côte-d’Ivoire à Londres dans un match amical où l’Italie s’inclina 0-1.
    Le 11 novembre 2011, il marque son premier but avec la Squadra contre la Pologne et devient ainsi le premier buteur noir de l’histoire de l’Italie.
    Le 18 juin 2012, il rentre en cours de match face à l’Irlande et réalise un retourné, marquant le second but de la Squadra (Italie 2 – 0 Irlande)12. Le 28 juin 2012, lors de la demi finale de l’Euro 2012, il inscrit les deux buts de la victoire de l’Italie face à l’Allemagne et qualifie l’Italie pour la finale13. L’équipe d’Italie perd en finale 4 à 0 face à l’Espagne14.
    Vie privée

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  3. Artisans de l'ombre Dit :

    Frasques
    Super-Mario est également connu pour avoir souvent défrayé la chronique, sur et en dehors des terrains, à cause de son comportement, de son caractère15 et de ses nombreuses provocations, tendant souvent à se faire remarquer pour ses nombreuses frasques ainsi que son attitude agaçante.
    Mis à l’écart par son entraîneur de l’époque à l’Inter José Mourinho, il manquera alors plusieurs entraînements volontairement, menaçant même de quitter le club16.
    Il fait parler de lui en décembre 2010 lorsqu’il déclare à la presse « Il n’y a qu’un joueur qui est un peu plus fort que moi, Messi. »17,18. En mars 2011, Balotelli est surpris en train de s’amuser depuis sa fenêtre à lancer des fléchettes sur les jeunes du centre de formation de Manchester City19.
    Au cours de la saison 2010-2011, il aurait en tout dû payer plus de 11 000 € d’amende avec plus de 27 contraventions sur sa voiture20.
    Au début de l’été de la même année, il est entendu par le parquet de Naples pour ses liens supposés avec des membres de la Camorra, la mafia napolitaine21,22.
    En septembre 2011, lors d’un match international entre l’Italie et les Îles Féroé, Balotelli, alors sur le banc, s’amuse sur sa tablette tactile plutôt que de suivre la rencontre, ce qui lui aurait été reproché par ses coéquipiers23,24. Le mois suivant, il met le feu accidentellement à sa maison en jouant avec des feux d’artifice25. Le 23 octobre 2011, lors du derby Manchester United 1 – 6 Manchester City, il ouvre le score et célèbre son but en soulevant son maillot, laissant apparaitre le message Why always me?26 Le 15 novembre 2011, il se fait une fois de plus remarquer lors d’un match amical opposant sa sélection à l’Uruguay au cours duquel étaient présentés les nouveaux maillots de la Squadra Azzurra. Après la première mi-temps, Balotelli retourne sur le terrain avec l’ancien maillot de la sélection27.
    En mars 2012, il est réprimandé par son entraîneur pour s’être rendu tard dans la nuit dans une boîte de strip-tease la veille d’un match face à Bolton28, où il marqua néanmoins un but précieux pour son équipe.
    Un certain nombre de ses actions extravagantes révèlent toutefois sa générosité : il paie le plein de toutes les personnes présentes dans une station-essence, il vient en aide à un garçon en conflit avec ses camarades d’école, il propose de régler les amendes des étudiants en retard à la bibliothèque universitaire6.

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