PUBLIE LE : 07-07-2012 | 00:00 | PAR suzanneamokrane@yahoo.fr
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Le football commence à se féminiser de plus en plus et je sens que ça ne va pas plaire à tout le monde… Il y a bien sûr les arbitres et footballeuses des clubs et celles de l’EN qu’on appelle les Vertes. Malheureusement, elles n’ont pas encore assez de chlorophylle pour attirer le public. De plus, on dit qu’elles ne sont pas très féminines au goût des «zyeuteurs». Faudra peut-être qu’elles fassent quelques efforts esthétiques pour «remplir les yeux» et les stades… Mais il y a aussi des journalistes femmes qui font et défont les infos, bien qu’on ne nous respecte pas encore assez pour le moment. Mais bon, les misogynes et les machos sont aussi nombreux que les abrutis dans chaque société qui ne se respecte pas… Et dire que cela pourrait régler une bonne partie de leurs problèmes de couple. Mais certains hommes dits «tolérants» veulent bien accepter la présence de leurs femmes dans le salon, lors des grands matchs, à condition qu’elles «restent de garde», pour servir le roi et surtout, surtout, en se la fermant en dehors des trois pauses (citron, pipi et finale). Mais ce qui a motivé mon écrit d’aujourd’hui, c’est plutôt le transfert d’un jeune issu de l’émigration, répondant au doux nom de Anab, qui signifie vigneron. Il vient du club belge de… Waterloo et s’apprête à signer à… Aïn El Fouara. Rien d’anormal dans cette histoire qui donne plutôt envie de… boire, s’il n’avait pas avoué que «C’est ma maman qui s’occupe des négociations !» Moi, j’ai trouvé la complicité mère/fils vraiment mignonne et attachante. J’en étais même émue aux larmes. Mais je ne suis pas certaine que ce soit le cas des machistes qui vont le taxer illico de «fils à maman». Anab a au moins le mérite d’être franc en faisant confiance à sa maman. Ce n’est pas le cas de ces hommes qui font tout pour le cacher et se trahissent par une lâcheté typiquement… masculine !
7 juillet 2012
SUZANNE AMOKRANE.