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colonel Amirouche -Lettre ouverte au Colonel Godard

19 juillet 2012

GUERRE D-ALGERIE

colonel Amirouche -Lettre ouverte au Colonel Godard   dans GUERRE D-ALGERIE Colonel-yves-GodartPar une lettre ouverte au colonel Godard, le colonel Amirouche s’adresse à lui pour lui faire savoir qu’il a découvert le prétendu complot… ce qui revient à lui annoncer triomphalement qu’il est tombé dans le piège. Cette lettre, intéressante à plus d’un titre, témoigne inopinément du respect que les officiers de l’ALN ressentent pour un officier français. Leurs notions de l’honneur d’un officier français est telle qu’Amirouche est scandalisé que Godard, qu’il croit l’artisan du prétendu complot contre-révolutionnaire, et qui est, en fait, l’auteur d’une entreprise encore plus subtile, recoure à des moyens aussi tortueux.

« Au lieu d’aller combattre loyalement les vrais Moudjahidines, vous, Godard, qui prétendez être officier … vous avez préféré travailler dans l’ombre … vous avez renié votre métier de combattant pour embrasser la profession de flic … oui, colonel Godard, vous étiez né, élevé et grandi dans l’amour patriotique d’une nation civilisée et même civilisatrice, vous étiez destiné à jouer un rôle toujours grandissant dans l’armée en exposant votre vie, vos poitrines aux balles des Allemands, ou de toute autre nation, égale tout au moins à la vôtre, qui vous déclarerait là guerre. Jusqu’au jour où vous avez rejoint l’armée colonialiste, je n’ai rien à vous reprocher étant donné votre zèle et votre amour pour votre pays en le servant dans l’honneur et la gloire, et par tous les moyens appropriés … Vous venez de ravaler votre honneur à celui d’un simple mouchard au service d’une poignée de colonialistes. Ce travail serait à l’honneur si c’était en France. Dans votre propre pays que vous ayez accepté de nettoyer votre nation d’éléments tels que la 5e Colonne, avant la guerre de 1940. Les dirigeants de la D.S.P. et de ses subdivisions en France peuvent être demain des grands chefs respectés, honorés et glorifiés, car ils collaborent à la grandeur de leur nation. Mais vous, colonel Godard, que venez-vous faire dans cette galerie « d’ultras rebelles » à votre patrie même, vous Qui êtes né et élevé dans les principes de la révolution de 1789, vous souillez l’honneur d’une carrière déjà belle. »

 

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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5 Réponses à “colonel Amirouche -Lettre ouverte au Colonel Godard”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    Yves Godard est un colonel de l’armée française, né le 21 décembre 1911 à Saint-Maixent (Deux-Sèvres), mort le 3 mars 1975 à Lessines (Belgique), combattant de la Seconde Guerre mondiale, des guerres d’Indochine et d’Algérie.

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  2. Artisans de l'ombre Dit :

    Biographie

    Élève-officier à Saint-Cyr dans la promotion 1930-1932. Il est affecté au 27e Bataillon de Chasseurs Alpins (B.C.A.) à la sortie de l’école.
    En 1939, il est instructeur des skieurs des Beskides en Pologne d’où il part en Roumanie avec les débris de l’armée polonaise.

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  3. Artisans de l'ombre Dit :

    Seconde Guerre mondiale
    En mai et juin 1940, sert sur la Ligne Maginot avec les troupes qui d’après les accords d’armistice et sur ordre du gouvernement doivent livrer aux allemands les ouvrages de défense. Prisonnier des allemands, envoyé en Silésie, il tente plusieurs fois de s’évader et réussit en mars 1944 à la troisième tentative.
    Il rejoint en 1944 le bataillon des Forces françaises de l’intérieur (FFI) dans les Maquis des Glières en Savoie, dont il prend le commandement et il reconstitue le 27e BCA dans les maquis savoyards et termine la guerre à sa tête sur le front des Alpes.
    En mars 1948, promu Chef de Bataillon, il prend le commandement du 11e Bataillon de Choc (11e BChoc) pour en faire une unité d’élite et de la Citadelle de Montlouis l’Ecole Française de Commandos Parachutistes

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  4. Artisans de l'ombre Dit :

    Guerre d’Indochine
    Muté à sa demande en Indochine, il sert sous les ordres du général Gilles, du général Roger Gardet et du colonel de Crèvecœur. Il commande la colonne dite « Crèvecoeur » qui, au printemps de 1954, se dirige, à partir du Laos, en direction de Dien Bien Phu avec pour mission de recueillir les possibles rescapés ayant réussi une éventuelle sortie du camp retranché (vidéo d’archive)1.

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  5. Artisans de l'ombre Dit :

    Guerre d’Algérie
    En Algérie en 1955, il est chef d’état-major du Groupe Parachutiste d’Intervention (GPI) commandé par le général Massu et qui deviendra, peu après, la 10e Division Parachutiste. A l’automne 1956, il participe à ce poste à la campagne de Suez à Port-Fouad et Port Saïd.
    En 1957, il ne participe pas à la première phase (janvier-juin) de la « Bataille d’Alger ». En juin, suite à la décision du général Massu de réorganiser son E-M, il forme avec le capitaine Léger le binôme « renseignement » de la seconde phase(juin-octobre). Alors infiltration et manipulation remplacent la coercition pour éliminer la Z.A.A2.
    En mai 1958, le général Salan confie au colonel Godard la direction de la sûreté en Algérie. Outre les forces de police, cette direction regroupe les 36 antennes de renseignements et les 18 Dispositifs Opérationnels de Protection (DOP) où sont interrogés et torturés par des équipes mixtes, militaires, gendarmes, policiers, les suspects. Ces DOP sont habituellement présentés comme des centres de torture institutionnels. Dans cette direction on trouve aussi les centres de tri et de transit, où sont regroupés les personnes assignées à résidence.
    Après la Semaine des barricades de janvier 1960, il est muté à Nevers. Au moment du putsch des généraux du 22 avril 1961, il est à Alger avec les quatre généraux et prend le commandement de la zone Nord-Algérois. Après son échec, il entre dans la clandestinité et participe à l’organisation de l’OAS dont il devient l’un des principaux responsables en Algérie sous les pseudonymes de Claude, Khider, Françoise ou B15.
    Il quitte l’Algérie à l’été 1962 et disparaît jusqu’en 1967. Pour ses actions au moment du coup d’Alger et dans l’OAS, Yves Godard est condamné à mort par le Haut tribunal militaire, puis à vingt ans de détention criminelle par le tribunal militaire spécial et, de nouveau, à la peine de mort par la Cour de sûreté de l’Etat. Amnistié en 1968, il termine sa vie en Belgique à la tête d’une petite entreprise de fabrication de plafond en plâtre et aluminium à Lessines. Il meurt là, le 3 mars 1975, et est enterré à Thônes.
    Commandeur de la Légion d’honneur, Yves Godard avait entrepris la rédaction d’un ouvrage intitulé « Les trois batailles d’Alger » dont un seul tome a été publié par Fayard en 1972 sous le titre : « Les paras dans la ville ». (Des extraits du deuxième tome ont été publiés dans « Soldats du djebel » de François Porteu de la Morandière, S.P.L. 1979)

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