En dehors des causes déjà établies liées aux mouvements de libération nationale des peuples sur le plan doctrinaire ( colonialisme et, en opposition révolution nationale identitaire….) , il semble qu’un phénomène bien spécifique à l’Algérie , soit intervenu comme un accélérateur décisif au processus d’indépendance. Il s’agit d’un effet avéré de société, conséquent à l’urbanisation du pays : la ségrégation de peuplement dans les villes.
En effet, pour permettre l’extension du contrôle d’un vaste territoire conquis et l’exploitation massive de ses produits naturels marchands , il s’est agit à moment donné naturellement de développer des villes activesen vue d’organiser sans faille, une occupation maillée, rationnelle, mécanique, prédatrice, administrative et économique d’un pays.
Cette entreprise a forcément conduit a édifier, développer et rentabiliser les investissements urbain, notamment utilisant et exploitant la force peu coûteuse et déterminante de travail de la population autochtone. C’estcette avidité de rustres qui aurait été à l’origine de la tolérance de cohabitation inévitable, entre« indigènes » et européens. Bien entendu cohabitation toute relative, de manière totalement séparée entre peuplements singuliers et marquée par un arsenal d’interdits. C’est la situation qui a très longtemps prévalu , avant que les « indigènes » ne soient admis non sans arrières pensées, parcimonieusement, à bénéficier de quelques progrès (enseignement, emploi subalterne , sport ….) , dans le but d’une meilleure qualification pour une plus grande servitude.
Voilà que des populations « indigènes »j jusque là, largementdisséminées sur de bien vastes étendues géographiques , divisées entre elles par tous les moyens insidieux d’auto destruction , coupées de la moindre évolution civilisatrice , séquestrées, surveillées, préoccupées par les obligations de survie dans un état de pauvreté absolue et la misère sordide , vont avoir à ré exister autrement . Voilà que ces populations asservies vont avoir parfois à se regrouper en milieu urbain en édifiant, dans un contexte particulier de société , forcément et fatalement, des vertus de plus en plus identitaires mais encore, de plus en plus stratégiquement solidaires et constructives. Autour des villes ou à l’intérieur, mais dans un isolément communautaire valant déjà implicitement ……reconnaissance d’existence humaine singulière. Sinon inespérée, inimaginable cette identification unitaire partant d’un fait de plus d’exploitation humaine et de négation !
Dès lors, dans le contexte des œuvres de la ville colonisatrice, une organisation culturelle et sociale structurée de la communauté isolée des« indigènes » a pris corps et forme, avec vigueur et détermination. Notamment en raison d’une cohabitation , en permanence alimentée de violence, discrimination, mépris, provocation. Et voilà que par le portillon à peine entr’ouvert du sport, école, scoutisme, travail, l’enfant musulman de la ville et ses camarades prenaient précocement conscience de leur situation d’êtres humains méprisés, de seconde zone, quoiqu’il en soit sur le prétendu terrain du droit en vigueur, mais plus jamais quoi qu’il en fut comme le suggérait l’instit’ ou le prof’ de collège. Et par le sport et l’école en particulier, l’esprit de compétition s’invita au débat communautaire exacerbé, menant au surpassement de soi, dans un vision d’équipe, de groupe, solidarité sans faille. Un rêve de pédagogie révolutionnaireappliquée s’il en était, prodiguée à une population jeune en quête d’identité et de justice par une libération nationale, que cet assemblage d’éléments conjugués de société .De ce tout d’évènements exceptionnels de société ! Une épopée singulière qui s’est inscrite dans le processus d’évolution des populations algériennes des villes très rapidement, entre les année 1940 et 1950 . Originalité ?
Une spécificité algérienne, au crédit du peuple algérien, un thème digne d’intérêt intellectuel , digne de recherche et d’études spécialisées ? En quoi la ville (Alger, Guelma, Sétif, Tizi-Ouzou, Skikda, Oran, Souk Ahras, Blida, Annaba, Constantine …et toutes les autres indissociables ), a-t-elle pu - depuis le profond pays, porté et grâce à lui, - avoir fait œuvre de révolution originale, unique, irrésistible ,spécifiquement algérienne ?
Un phénomène inoui¨de société, à l’image de l’histoire du foot ; Khabatou avait raison : » les grandes et petites oeuvres humaines s’y lisent ,délibérément » .
De façon imprescriptible . La question .
A mes amis d’Alger pour le plaisir de savoir ou d’apprendre .
Farid Talbi
19 novembre 2012 à 15:06
la prévarication de l´état colonial voleur et criminel francais sur les richesses de l´algerie dure depuis 200 ans elle commence en 1830 faisant main basse sur le trésor de la casbah (alger), qui va permettre a la famille schneider d´implanter la sédurérgie au creset, la spoliation se poursuit par la razzia des terres et des troupeaux par la main mise des colons aux allures fascistes sur l´économie algerienne, par le dévelopement de complexe industriels ruineux a Annaba et Arzew, par le contrôle des banques, l´exploitation du pétrole et l´eau. le colonialisme criminel a pour origine une manoeuvre machiavélique du général de gaule qui aurait encouragé la désertion de 500 officiers et s/officiers (DAF) lesquels ont noyauté l´état algerien des qu´il fut indépendant. l´aide aux DAF fut poursuivie par tous les gouvernement francais : le criminel mitterrand, chevénement, l´instrigant pasqua, l´aventurier balladour,et le fasciste sarkozi avec la complicité des intelectuels bien pensants (B-H L, gluksmann,siffaoui) et les commentaires mensonges a caractére fasciste,raciste xénophobe de TF1 antenne 2, fr 3 ect…